Jacqueline Gilardoni
Jacqueline Gilardoni, née le à Paris 16e où elle est morte le [1], a créé en 1961 l'Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoir (OABA).
Naissance | |
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Décès |
(Ă 86 ans) 16e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Jacqueline Paulette Louise Claire Gilardoni |
Nationalité |
Actions menées
Afin d'épargner des souffrances aux millions d'animaux abattus chaque année en France, Jacqueline Gilardoni, aidée par d'autres, en particulier des personnalités comme Édith Piaf ou Brigitte Bardot, va mener une campagne active afin de faire adopter l'obligation d'étourdir les animaux avant de les saigner.
Après des campagnes d'information dans le public et une pétition, l'OABA obtient enfin satisfaction : l'étourdissement devra être obtenu par frappe sur la tête ou la nuque (notamment, avec un pistolet d'abattage), ou électronarcose, ou anesthésie au gaz.
Il faudra attendre le pour que le législateur ordonne que les animaux, au moment d'être saignés, soient totalement inertes (mais vivants).
Trois dérogations sont données : pour l'abattage rituel (religion juive et musulmane) ; pour l'abattage fermier (viande destinée à la consommation familiale de l'éleveur) ; pour l'abattage d'extrême urgence.
Jacqueline Gilardoni est morte le , après avoir présidé pendant 40 ans l’OABA. La présidence en est depuis assurée par le docteur Jean-Pierre Kieffer.
Bibliographie
- Jean Prieur, L'Ă‚me des animaux, Paris, Robert Laffont, 1986.
- Florence Burgat, "La mouvance animalière. Des « petites dames de la protection animale ». À la constitution d’un mouvement qui dérange", Pouvoirs, n° 131, .
- Christophe Traïni, « Des sentiments aux émotions (et vice-versa) Comment devient-on militant de la cause animale ? », Revue française de science politique, vol. 60, .