Isabel Robalino
Isabel María Josefina Robalino Bolle (Barcelone, et morte le 31 janvier 2022)[1] - [2] est une avocate, syndicaliste et femme politique équatorienne.
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(à 104 ans) Quito |
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Confederación de Organizaciones Clasistas Unitarias de Trabajadores (en) (à partir des années 2000) Université pontificale catholique d'Équateur |
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Membre de |
Centrale équatorienne des organisations classistes () Académie nationale d'histoire d'Équateur (d) () Commission nationale anticorruption (d) () |
Maître |
Biographie
Isabel Robalino est née le à Barcelone, fille d'un consul de l'Équateur à Genève. Après des études secondaires au collège national Mejía puis supérieures à l'université centrale de l'Équateur[3], où elle a suivi les cours de l'ancien président de la République Camilo Ponce Enríquez, et où elle a obtenu en 1944 le titre d'avocate, devenant la première femme à terminer ce cursus à l'université centrale[4].
Nommée membre de la cour d'assises (vocal del tribunal del crimen) à la fin de ses études, elle occupe brièvement en 1946 la fonction de conseillère municipale de Quito[5] ce qui en fait la première femme à occuper cette fonction[2]. De 1959 à 1961, elle préside le Tribunal national des Mineurs[5].
Choisie par les organisations ouvrières pour les représenter à l'Assemblée constituante de 1966 puis au Sénat en 1968 [6] - [7] - [8], elle devient ainsi la première sénatrice de l'histoire de l'Équateur [9] - [10]. Durant son mandat, elle promeut des mesures favorables aux classes laborieuses[4] - [11].
Parmi les organisations pour lesquelles elle a participé à la fondation, on peut citer la Confédération des ouvriers catholiques (CEDOC)[8], l'Institut équatorien pour le Développement Social[7], la Jeunesse universitaire féminine, l'école de travail social Mariana de Jesús, entre autres[4]. Elle est citée par Philip Agee, agent de la CIA actif en Équateur au début des années 1960, comme le point de contact entre la CIA et la CEDOC[12]. Dans les années 1970, la CEDOC voit s'affronter en son sein les tenants de positions social-chrétiennes conservatrices comme Isabel Robalino et ceux des positions classistes. Dans le cadre de cette lutte interne, Isabel Robalino est exclue du syndicat avec d'autres tenants de la tendance conservatrice (dont Jorge Salvador Lara (es)) comme « traitres à la CEDOC et à la classe ouvrière équatorienne ». La CEDOC devient « CEDOC-CUT », sur des positions classistes, tandis que la tendance conservatrice se constitue en CEDOC-CLAT[13] - [14]. En 1999, après une lutte de pouvoir au sein de la CEDOC-CLAT entre Fernando Ibarra et Wilson Alvarez, Robalino soutenant ce dernier, Isabel Robalino et Wilson Alvarez, entre autres, sont exclus de la CEDOC-CLAT par un congrès extraordinaire de l'organisation[14].
Membre depuis 2015 de la Commission nationale anticorruption, le président de cette institution disait d'elle en , alors qu'elle venait de fêter ses 99 ans, qu'elle était la seule membre de cette commission à n'en avoir manqué aucune séance[2]. Elle participe le premier à la marche nationale pour la Fête du travail[11].
Œuvres
Parmi ces ouvrages, on peut citer[7] :
- (es) Ética profesional (Éthique professionnelle)
- (es) El sindicalismo en el Ecuador (Le syndicalisme en Équateur)
- (es) Manual de derecho del trabajo (Manuel de droit du travail)
Références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Isabel Robalino » (voir la liste des auteurs).
- (es) juan-pinchao, « Falleció Isabel Robalino, primera concejala de Quito y activista por los trabajadores », sur El Comercio, (consulté le )
- (es) A los 99 años, Isabel Robalino sigue en la lucha, Gonzalo Ortiz Crespo, Plan V, 18 octobre 2016.
- (es) Una abogada incansable, Santiago Sarango, ultimasnoticias.ec, 12 mars 2016.
- (es) Abogadas ecuatorianas galardonan trayectoria de Isabel Robalino Bolle, El Comercio, 4 mars 2016.
- (es) Isabel Robalino, Luis Robalino Dávila : el hombre, el historiador, el político, Quito, Corporación Editora Nacional, (lire en ligne), p. 253 (La autora).
- (es) AngelaElizabeth Toapanta Tuaza, LA EQUIDAD DE GÉNERO Y LA PARTICIPACIÓN POLÍTICA DE LAS MUJERES EN LAS COMUNIDADES DE LA ZONA BAJA DE LA PARROQUIA QUISAPINCHA DEL CANTÓN AMBATO DE LA PROVINCIA DE TUNGURAHUA, Université technique d'Ambato, , 147 p. (lire en ligne), p. 76, 176.
- (es) Isabel Robalino, la madre de los obreros, La Hora, 22 de juillet 2006.
- (es) La historia de las mujeres en la Asamblea, El Comercio, 22 novembre 2013.
- (en) Kirstin Olsen, Chronology of Women's History : [profiles of nearly 5,000 women worldwide], Westport, Connecticut, Greenwood Publishing Group, , 506 p. (ISBN 0-313-28803-8, lire en ligne), p. 314.
- (en) Karen Kinnear, Women in Developing Countries : A Reference Handbook, Santa Barbara, Californie, ABC-CLIO, , 348 p. (ISBN 978-1-59884-425-2, lire en ligne).
- (es) Isabel Robalino, la abogada que no descansa, La Hora, .
- (es) La CIA contra América Latina: Caso especial Ecuador, Philip Agee, Jaime Galarza Zavala, Francisco Herrera Araúz, (ISBN 978-9942-07-806-3), Quito, décembre 2014.
- (es) Lucha ideológica en la clase obrera, En Marcha (Organe officiel du Comité central du Parti communiste marxiste-léniniste de l'Équateur PCMLE), 17 juillet 2011.
- (es) Nuestra Organización, CEDOC-CLAT.