Irimoya-zukuri
Irimoya ou de style xieshan (入母屋) dĂ©signe en architecture japonaise un toit Ă quatre versants aux pentes rĂ©unies sur deux cĂ´tĂ©s opposĂ©s avec un pignon[1]. Lorsque cependant l'angle des pentes est plus grand sur le pignon, le toit est appelĂ© shikoro-buki (錣葺) ou shikoro-yane (éŚŁĺ±‹ć ą) (voir galerie).
Utilisé à l'origine seulement pour les temples bouddhistes japonais ou les sanctuaires shinto, son pignon se trouve d'ordinaire au-dessus du moya (cœur du bâtiment), tandis que la partie inférieure (au niveau de l'angle) couvre le hisashi, une aile semblable à une véranda entourant le noyau du bâtiment sur un ou plusieurs côtés[1].
Ce style originaire de Chine arrive au Japon avec le bouddhisme au VIe siècle. Ordinairement appelĂ© Irimoya-zukuri (ĺ…ĄćŻŤĺ±‹é€ ), il est Ă l'origine utilisĂ© pour le kon-dĹŤ et le kĹŤ-dĹŤ (salle de lecture) des temples bouddhistes, puis commence Ă ĂŞtre employĂ© pour le honden des sanctuaires durant l'Ă©poque fĂ©odale du Japon mĂ©diĂ©val[2]. Il est encore largement utilisĂ©, particulièrement dans les temples bouddhistes et les sanctuaires shintoĂŻstes, mais aussi dans les palais, les châteaux et les habitations traditionnelles. Dans ce dernier cas, il est souvent appelĂ© moya-zukuri (ćŻŤĺ±‹é€ )[1].
Galerie d'images
- Dai-kĹŤdĹŤ de Yakushi-ji.
- Un toit irimoya Ă Kamo-jinja.
- Un shikoro-yane.
- Porte principale de ShitennĹŤ-ji et son shikoro-yane.
- Le Tamamushi no zushi possède un shikoro-yane.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Irimoya » (voir la liste des auteurs).
- « Irimoya-zukuri », JAANUS: Japanese Architecture and Art Net Users System (consulté le ).
- Iwanami Nihonshi Jiten (岩波日本史辞典), version CD-Rom , Iwanami Shoten, 1999-2001.