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Iouri Saprykine

Iouri Saprykine (en russe : мроĐč СапрыĐșĐžĐœ), nĂ© le Ă  Novomoskovsk, est un journaliste, critique musical et animateur de radio russe. Depuis le mois d', il occupe le poste de rĂ©dacteur en chef du magazine Afisha et dirige le groupe Afisha-Rambler.

Iouri Saprykine (мроĐč СапрыĐșĐžĐœ)
Image illustrative de l’article Iouri Saprykine
Iouri Saprykine en 2010

Naissance
Novomoskovsk, Oblast de Toula, Drapeau de l'URSS Union soviétique
Nationalité Drapeau de la Russie Russie
Profession Journaliste
MĂ©dias actuels
Pays Drapeau de la Russie Russie
MĂ©dia Presse Ă©crite magazine
Fonction principale RĂ©dacteur en chef du groupe "Afisha-Rambler"
Historique
Presse Ă©crite Afisha
Radio Avtoradio, Nashe Radio

Biographie

AprĂšs des Ă©tudes Ă  la facultĂ© de philosophie de l'UniversitĂ© d'État de Moscou, Iouri Saprykine devient en 1998 directeur des programmes de la station Avtoradio (ru) avant de devenir en 1999 prĂ©sentateur sur Nashe Radio.

À partir de 2000, il rejoint le magazine Afisha dont il devient le rĂ©dacteur en chef en 2003.

Entre mars et , Iouri Saprykine dirige le site internet d'information Slon.ru, qui Ă©dite des commentaires et des blogs sur l'actualitĂ© Ă©conomique russe. Commentant son dĂ©part du magazine Afisha, Sparykine dit que "le directeur d’Afisha, Ilya Tsintsiper, m’a dit un jour : tu vas arriver Ă  l’ñge oĂč tu n’as plus le flair, plus l’intĂ©rĂȘt pour tout ce qui est Ă  la mode, ce qui est nouveau. Et, quelques mois plus tard, j’ai eu l’impression de tourner en rond, j’ai vu en fait que j’allais dĂ©ranger la nouvelle Ă©quipe de gens beaucoup plus jeunes qui Ă©tait arrivĂ©e."[1]

Il revient au magazine Afisha fin 2011, étant de plus nommé directeur du groupe Afisha-Rambler.

Opinions

En , dans la foulée du mouvement d'opposition russe Occupy Abay, Iouri Saprykine a publié dans son magazine une liste de recommandations sur le ton de l'humour pour « sauver la Russie ».

Il y dĂ©clare notamment que « les infrastructures russes sont abĂźmĂ©es et c’est avec difficultĂ© qu’elles tiennent encore debout : les avions s’écrasent, les machines se cassent et les tuyaux fuient. Il faut en finir avec ces projets pharaoniques comme les Jeux olympiques ou la construction d’un pont Ă  Vladivostok afin de se concentrer sur la rĂ©novation de qui existe dĂ©jĂ  : les usines, les routes, les jardins d’enfants, les parcs, les centrales Ă©lectriques
 Puisque l’État ne s’y intĂ©resse pas, il est priomordial de mobiliser les entreprises privĂ©es et les citoyens. »

Il affirme Ă©galement que « le problĂšme en Russie n’est pas le manque de « culture » mais le manque de connaissances en matiĂšre sociale de la population comparativement aux pays europĂ©ens. Ainsi, les Russes ont perdu l’habitude de s’intĂ©resser au pourquoi et au comment des choses. De plus, la barriĂšre de la langue entrave la bonne comprĂ©hension du reste du monde, qu’ils considĂšrent soit comme ennemi, soit comme idiot. Quant Ă  leurs problĂšmes personnels, ils ne sont pas capables de les rĂ©soudre (sans mĂȘme parler de comprendre un tant soit peu un programme politique). Il est alors indispensable d’augmenter le nombre de cours de littĂ©rature, de langue et d’histoire Ă  l’école, d’introduire dans les programmes la logique et la rhĂ©torique, de rĂ©organiser l’enseignement supĂ©rieur sur la base d’une formation en sciences sociales, d’imposer l’enseignement gĂ©nĂ©ral de l’anglais et d’autres langues Ă©trangĂšres, et de mettre en place un examen obligatoire en sciences sociales pour les fonctionnaires. »[2]

Concernant le mouvement d'opposition, il dĂ©clare : « la Russie se prĂ©pare Ă  une pĂ©riode difficile, son pouvoir actuel ne sert pas ce pays mais le considĂšre comme un entrepĂŽt de ressources utilisĂ© pour l’enrichissement personnel d’une partie assez infime de gens. Ce que l’autre partie, inconsciemment peut-ĂȘtre, ressent de façon aigĂŒe. Le grand danger c’est que la sociĂ©tĂ© est sĂ©parĂ©e, les ascenseurs ne fonctionnent plus, la frontiĂšre entre les deux groupes est de plus en plus impĂ©nĂ©trable. Le passage entre ces groupes Ă©tait possible du temps de l’URSS avec Ă  la clĂ© une rĂ©compense de l’État et il pouvait se faire en une semaine dans les annĂ©es 1990. Mais aujourd’hui, on sent la pression sur les murs et cette pression entraĂźnera une explosion. Il y a un sentiment d’injustice qui subsiste depuis les annĂ©es 1990, le sentiment qu’un petit groupe de gens dirige le pays, ce qui crĂ©e de nombreux champs de tension Ă  l’intĂ©rieur de la sociĂ©tĂ©, tensions que l’on voit apparaĂźtre sur internet ou dans les groupes radicaux. »

Sur le fonctionnement de la Russie : « [En Russie] tout se passe lentement et de maniĂšre incohĂ©rente, c’est le charme de la vie en Russie et ça va ĂȘtre toujours comme ça. L’ñme russe doit respirer et se dĂ©velopper, un rĂ©gime nationaliste n’est pas bon pour elle, un ĂȘtre qui vit en Russie doit avoir la possibilitĂ© d’observer et de ne pas ĂȘtre pressĂ© et seulement ainsi il peut se rĂ©concilier avec l’injustice qui l’entoure. C’est cet Ă©tat qui permet les grandes envolĂ©es qui se produisent parfois en Russie. »[1]

Notes et références

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