Imee Marcos
Maria Imelda Josefa Remedios « Imee » Romualdez Marcos[1], née le à Mandaluyong (Philippines), est une femme politique philippine. Elle est sénatrice depuis 2019.
Imee Marcos | ||
Imee Marcos en 2013. | ||
Fonctions | ||
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SĂ©natrice philippine | ||
En fonction depuis le (4 ans et 4 jours) |
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Gouverneure de Ilocos Norte | ||
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Prédécesseur | Michael Marcos Keon (en) | |
Successeur | Matthew Manotoc (en) | |
Membre de la Chambre des représentants | ||
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Circonscription | 2e district d'Ilocos Norte | |
Prédécesseur | Simeon Valdez | |
Successeur | Ferdinand Marcos Jr. | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Maria Imelda Josefa Remedios Romualdez Marcos | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Mandaluyong (Philippines) | |
Nationalité | Philippine | |
Parti politique | Kilusang Bagong Lipunan (1980-2009) Parti nationaliste (depuis 2009) Hugpong ng Pagbabago (en) (depuis 2019) |
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Père | Ferdinand Marcos | |
Mère | Imelda Marcos | |
Fratrie | Ferdinand Marcos Jr. | |
Conjoint | Tommy Manotoc (en) (séparés) | |
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Fille de l'ancien couple présidentiel Ferdinand et Imelda Marcos, elle est la sœur aînée de l'actuel président, Ferdinand Marcos Jr.. Elle a été représentante du 2e district d'Ilocos Norte de 1998 à 2007 puis gouverneure d'Ilocos Norte de 2010 à 2019.
Biographie
La carrière politique d'Imee Marcos commence alors que son père Ferdinand Marcos est le président du pays. Elle devient membre du Regular Batasang Pambansa (en) et présidente de l'organisation de jeunesse Kabataang Barangay (KB). Le militant Archimedes Trajano (en) est enlevé, torturé et assassiné peu de temps après avoir remis en cause sa nomination au KB[2]. Elle a 18 ans quand son père instaure la loi martiale[3] et 30 quand son régime dictatorial prend fin et que la famille doit quitter le pays, lors de la révolution de 1986. Aidé par les États-Unis, le clan s'exile à Honolulu[2].
Après la mort de Ferdinand Marcos en 1989, la présidente Corazon Aquino autorise les Marcos à revenir aux Philippines à partir de 1991[4]. Imee Marcos se porte rapidement candidate à des élections et siège durant trois mandats à la Chambre des représentants, effectuant ensuite trois mandats comme gouverneure d'Ilocos Norte. Elle est élue au Sénat lors des élections de 2019[5] - [6].
Elle est liée aux biens mal acquis de la famille Marcos[7] - [8] - [9]. Son nom figure par ailleurs dans les Panama Papers[10].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Imee Marcos » (voir la liste des auteurs).
- « REPUBLIC OF THE PHILIPPINES, Petitioner, v. SANDIGANBAYAN, FOURTH DIVISION, FERDINAND "BONGBONG" R. MARCOS, JR., MA. IMELDA "IMEE" R. MARCOS-MANOTOC, GREGORIO MA. ARANETA III, AND IRENE R. MARCOS ARANETA, Respondents. », .
- Jamaine Punzalan, « No 'Martial Law' babies: Imee, Bongbong held key posts under dad's rule », ABS CBN News and Public Affairs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Vernise L. Tantuco, « MISLEADING: Imee Marcos 'was a minor' during Martial Law », Rappler,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Jackie Dent, « A dynasty on steroids », The The Sydney Morning Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en-GB) Carmela Fonbuena, « Duterte drug war ally and Marcos daughter set for Philippines seats », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne [archive du ], consulté le ).
- (en-US) « Imee Marcos plays the victim card, calls herself a "punching bag" », The Philippine Daily Inquirer,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
- Lian Buan, « Imelda Marcos guilty of 7 counts of graft; court orders her arrest », sur Rappler (consulté le ).
- Nick Davies, « The $10bn question: what happened to the Marcos millions? », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
- Through the Years, PCGG at 30: Recovering Integrity –A Milestone Report, Manila, Republic of the Philippines Presidential Commission on Good Government,
- « Search results for "manotoc" - ICIJ Offshore Leaks Database », sur offshoreleaks.icij.org (consulté le ).