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Il suffirait de presque rien

Il suffirait de presque rien est une chanson de Serge Reggiani parue dans l'album Et puis… sorti en 1968. Écrite par Jean-Max Rivière et composée par Gérard Bourgeois, elle traite de l'amour d'une jeune femme pour un homme plus âgé.

Il suffirait de presque rien

Thème

Ce titre est sur les écarts d'âge dans un couple, entre un homme mûr et une jeune femme, «Elle au printemps, lui en hiver»[1].

Histoire

Lorsque Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois proposent la chanson à Serge Reggiani, celui-ci refuse de l'interpréter[2]. Ce n'est qu'après l'insistance de son directeur artistique, Jacques Bedos, qu'il accepte de l'intégrer à l'album Et puis…, mais à la condition qu'elle figure en dernière position[2].

Très diffusée en radio, la chanson devient un succès, mais Reggiani ne veut pas la chanter en public. Ce n'est que plusieurs années plus tard qu'il finit par l'intégrer à ses tours de chant[2].

Reprises

La chanson a notamment été reprise en 2001 par Pierre Bachelet sur l'album Une autre lumière, en 2009 par Gérard Berliner sur l'album Gérard Berliner chante Reggiani, en 2014 par Isabelle Boulay sur l'album Merci Serge Reggiani et la même année par Sanseverino sur l'album Le Petit Bal perdu. En 2020, le groupe Aurore Voilqué Trio reprend la chanson dans l'album Un soir d'été.

Autres

Serge Reggiani, il suffirait de presque rien... est Ă©galement le titre d'un documentaire de 2004 de Gilbert Kahn sur Serge Reggiani[3] - [4].

Notes et références

  1. Christophe Conte, « Serge Reggiani : toujours vibrant », Libération,‎ (lire en ligne)
  2. Lecœuvre 2017.
  3. « Serge Reggiani : il suffirait de presque rien », sur film-documentaire.fr
  4. Valérie Cadet, « Serge Reggiani, il suffirait de presque rien... », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

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