I-name
Les i-names sont un format de XRI â un standard ouvert pour les identifiants numĂ©riques OASIS conçu pour partager des ressources et donnĂ©es sur des domaines et applications. Les i-names sont des XRIs lisibles par les humains et destinĂ©s Ă ĂȘtre aussi faciles que possible Ă mĂ©moriser et utiliser. Par exemple, un i-name personnel pourrait ĂȘtre aussi simple que "=Eve" ou "=Eve.Dupont". Un i-name dâorganisation peut ĂȘtre aussi simple que "@Pinko" ou "@Pinko.Corporation."
Un problĂšme que les XRIs sont censĂ©s rĂ©soudre est l'adressage permanent - Ă savoir comment maintenir une adresse qui n'a pas besoin de changer peu importe la frĂ©quence Ă laquelle les donnĂ©es de la personne ou de l'organisation change. Les XRIs parviennent Ă faire cela en ajoutant une nouvelle couche d'"abstract" sur le numĂ©ro existant d'IP et les couches de nommage DNS utilisĂ©es aujourd'hui sur l'Internet (tout comme sur bien d'autres types d'adresses, telles que les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone). Une telle couche d'abstraction n'est pas nouvelle â Les URNs (Uniform Resource Names) et autres architectures d'identifiants persistants ont le mĂȘme effet. Ce qui est unique Ă propos de la couche XRI est qu'elle offre une syntaxe unique uniforme et un protocole de rĂ©solution pour deux types diffĂ©rents d'identifiants :
- Les i-names â des identifiants lisibles par des humains qui ressemblent Ă des noms de domaines mais sont mĂȘme plus simples et plus faciles Ă utiliser. MĂȘme s'ils ont gĂ©nĂ©ralement une durĂ©e de vie longue, les i-names peuvent, comme les noms de domaines, ĂȘtre transfĂ©rĂ©s et rĂ©assignĂ©s Ă une autre ressource par son propriĂ©taire. Par exemple, une sociĂ©tĂ© qui change son nom d'entreprise pourrait vendre son vieil i-name Ă une autre sociĂ©tĂ©, alors que les deux sociĂ©tĂ©s pourraient conserver leurs i-numbers d'origine. NĂ©anmoins ce qui diffĂ©rencie les i-names des noms de domaines est qu'en pratique ils auront un i-number synonyme (Ă©quivalent) persistant (voir en dessous).
- Les i-numbers â des identifiants lisibles par des machines (similaires aux adresses IP) qui sont enregistrĂ©s vers une ressource (personne, organisation, application, fichier, objet digital, etc.) et jamais rĂ©assignĂ©s. Ceci veut dire qu'un i-number peut toujours ĂȘtre utilisĂ© pour adresser une reprĂ©sentation rĂ©seau de la ressource tant qu'elle demeure disponible quelque part sur le rĂ©seau. Les I-numbers, comme les adresses IP, sont conçus pour ĂȘtre trĂšs efficaces pour les routeurs de rĂ©seaux Ă traiter et rĂ©soudre.
La syntaxe XRI permet aussi aux i-names et aux i-numbers d'ĂȘtre combinĂ©s dans le mĂȘme XRI. Ainsi en fait la couche XRI supporte Ă la fois les synonymes i-name et i-number pour les ressources - un qui renvoie Ă la sĂ©mantique du vrai monde et peut changer au fil du temps, et un qui reflĂšte l'identitĂ© persistante d'une ressource, peu important la frĂ©quence Ă laquelle peuvent changer ses attributs (y compris ses i-names). Et le mĂȘme protocole de rĂ©solution XRI fondĂ© sur HTTP peut ĂȘtre utilisĂ© pour rĂ©soudre soit un i-name ou un i-number (ou n'importe quelle combinaison des deux).
Les XRIs sont rĂ©tro-compatibles avec les systĂšmes de DNS et d'adressage IP, ainsi il est possible pour les noms de domaines et les adresses IP d'ĂȘtre utilisĂ©es comme des i-names (ou dans de rares cas, comme des i-numbers). Comme les noms de DNS, les XRIs peuvent ĂȘtre aussi "dĂ©lĂ©guĂ©es", par exemple imbriquĂ©es Ă plusieurs niveaux de profondeur, tout comme le rĂ©pertoire de noms d'un systĂšme local de fichier sur un ordinateur. Par exemple, une sociĂ©tĂ© peut enregistrer un i-name (global) pour le niveau le plus haut pour elle-mĂȘme et puis assigner des i-names de second -ou de plus bas niveau- Ă ses divisions, collaborateurs, etc. Exemples
=Eve.Dupont =@Tontine*France.Bordeaux
Les i-names sont appelĂ©s des adresses digitales unifiĂ©es parce qu'ils peuvent ĂȘtre rĂ©solus en utilisant le protocole XRI Ă l'intĂ©rieur de tout autre type de donnĂ©e de contact de l'identitĂ© qu'ils reprĂ©sentent (ou tout autre type de donnĂ©e sous le contrĂŽle de son identitĂ© - voir XDI). L'intimitĂ© est protĂ©gĂ©e parce que le propriĂ©taire de l'identitĂ© contrĂŽle cette rĂ©solution. Par exemple, l'enregistreur de "=Marie.Jean" ne recevrait pas de pourriel provenant de son i-name parce que ce n'est pas une adresse Ă©lectronique. RĂ©soudre "=Mari.Jean" Ă l'intĂ©rieur d'une adresse Ă©lectronique obligerait dans un premier temps Ă recevoir la permission de Mary et de telles requĂȘtes peuvent ĂȘtre vĂ©rifiĂ©es par les i-brokers pour s'assurer qu'elles sont lĂ©gitimes.
En plus des "=noms" pour les personnes et des "@noms" pour les organisations, le troisiĂšme type essentiel des i-names est "+noms" pour des concepts gĂ©nĂ©riques. Ceci est l'Ă©quivalent XRI d'un nom gĂ©nĂ©rique en anglais, par exemple, "+flowers", "+phone.number", ou "+table.of.contents". Les extensions +names sont trĂšs utiles dans le partage de donnĂ©es distribuĂ©es parce qu'elles peuvent ĂȘtre utilisĂ©es comme des rĂ©fĂ©rences croisĂ©es XRI pour spĂ©cifier le type prĂ©cis de donnĂ©es Ă partager. Par exemple "=Eve.Dupont/(+phone.number)/(+daytime)" et "@Pinko/(+phone.number)/(+daytime)" peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour demander respectivement les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone dans la journĂ©e de Eve et de Pinko.
Voir aussi
- I-number
- I-broker
- OpenID
- XRI
- XDI
- Social Web
- Architecture Identité Centralisée
Liens externes
- OASIS XRI Technical Committee
- OASIS XDI Technical Committee
- XDI.org
- XDI.org Global Services Specifications
- XDI.org SpécificationsI-Services
- inames.net (le portail XDI.org pour les i-names)
- The Social Web: Creating An Open Social Network with XDI in the Planetwork Journal.
- i-namers (un groupe utilisateur i-name)
- Le blog d'Andy Dale à propos de XRI, XDI et de l'Identité