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Hymne à Vénus (Holmès)

L'Hymne à Vénus est une mélodie de la compositrice Augusta Holmès composée en 1892.

Hymne à Vénus
Image illustrative de l’article Hymne à Vénus (Holmès)
Illustration de la page de garde par Barbizet

Genre mélodie française
Musique Augusta Holmès
Texte Augusta Holmès
Langue originale français
Dates de composition 1892

Composition

Augusta Holmès compose cette mélodie en 1892, sur un poème qu'elle écrit elle-même. Il existe deux versions : une pour mezzo-soprano et une pour ténor ou soprano. La mélodie est éditée chez Henri Tellier. L'illustration est signée Barbizet.

Poème

Le poème est écrit par Augusta Holmès :

Ô Vénus, si blanche et si blonde,
Je soupire à tes pieds nus !
Lys du ciel, écume de l'onde,
Rose ineffable, ô Vénus !
Tes accents ont brûlés ma vie
D'une ardeur inassouvie !
Et de tes yeux
Plein d'azur radieux
J'ai subi la langueur lumineuse !
Ô Vénus, divine amoureuse !
Ouvre tes bras, ô Bienheureuse !

Ta douceur féconde la terre,
Ta splendeur ravit les cieux !
Ta beauté m'enivre et m'altère
Comme un fruit délicieux !
Dans l'exil où gémit mon âme
Tout mon être te réclame !
Pour te saisir,
Tendre fleur du désir
Je consens à la mort ténébreuse !
Ô Vénus, divine amoureuse !
Donne moi l'heure bienheureuse !

Réception

L'Hymne à Vénus a été joué à Amiens, interprété par Jean Bartet, en 1894[1]. Il a aussi été joué au Grand concert extraordinaire d'Angers en 1900[2]. Selon Ludwig, auteur au Angers-artiste, l'Hymne à Vénus est d'une inspiration grandiose, mais plus humaine que l'Hymne à Apollon, car Vénus serait la plus humaine de toutes les déesses[3]. En 1901, à Caen, a eu lieu un festival Augusta Holmès où la mélodie est interprétée par M. O'Sullivan, accompagnée de la compositrice elle-même au piano[4]. La même année, à Aix-les-Bains, la mélodie est chantée par M. Bruzzi[5]. À la mort de la compositrice, l'Hymne à Vénus est cité parmi les mélodies qui ont le plus marqué le public[6]. En 1904, l'Hymne est toujours joué, comme à Auteuil, où il a été interprété par M. Le Béral[7]. En 1906, salle Monceau, Clémence Deslandres l'a interprétée, accompagnée de Mme Barraine[8]. En 1907, Ernest Degenne organise un concert spécial Augusta Holmès « dans sa jolie villa de Versailles »[9].

Références

  1. « Le Matin : derniers télégrammes de la nuit », sur Gallica, (consulté le )
  2. « Angers-artiste : paraîtra le samedi de chaque semaine », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Angers-artiste : paraîtra le samedi de chaque semaine », sur Gallica, (consulté le )
  4. « Bulletin de la Société des beaux-arts de Caen », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  8. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  9. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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