Huang Yongsheng
Huang Yongsheng (chinois simplifiĂ© : é»æ°žè ; chinois traditionnel : é»æ°žć ; pinyin : ; 1910 - ) est un gĂ©nĂ©ral de l' ArmĂ©e populaire de libĂ©ration de la Chine. En 1955, Huang obtint le poste de Shang Jiang (colonel gĂ©nĂ©ral) et il continua Ă monter dans la hiĂ©rarchie communiste durant les annĂ©es 1950 et 1960, devenant finalement le chef d'Ă©tat-major de Lin Biao pendant la rĂ©volution culturelle. En raison des liens Ă©troits avec Lin Biao, Huang fut purgĂ© aprĂšs la mort de ce dernier en 1971.
Secrétaire du comité du parti communiste chinois du Guangdong (d) | |
---|---|
- | |
Liu Xingyuan (en) | |
Gouverneur du Guangdong (d) | |
- | |
Chen Yu (en) Liu Xingyuan (en) |
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs |
(Ă 72 ans) Qingdao |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
Huang Yongsheng est nĂ© en 1910 au Hubei ou au Jiangxi. Jeune paysan illettrĂ© il quitte son village pour participer Ă la rĂ©volte de la Moisson dâautomne au Hunan en 1927. Le soulĂšvement, dirigĂ© par Mao Zedong, est un Ă©chec. Puis il devient chef de groupe dans le rĂ©giment de Sanwan, embryon de lâArmĂ©e rouge, Ă l'origine dans le massif du Jinggang de la premiĂšre base communiste[1].
Pendant la Longue Marche, il commande un régiment sous les ordres de Lin Biao. Il se fait remarquer en sauvant son régiment encerclé au Sichuan[1].
En 1967, pendant la Revolution culturelle Huang Yongsheng est le chef militaire de la ville de Canton. Il Ă©tait responsable du massacre de Guangdong et du massacre de Guangxi[2] - [3]. Des conflits entre les diffĂ©rentes factions font des centaines de morts. Il est vivement mis en cause par des Gardes rouges dâextrĂȘme-gauche et des opposants, peut-ĂȘtre des sympathisants de Tao Zhu. Finalement Huang Yongsheng et ses alliĂ©s rĂ©ussissent Ă s'imposer et Ă rĂ©tablir l'ordre[4].
Pendant la Révolution culturelle, entre 1968 et 1971, il est Chef d'état-major de l'Armée populaire de libération en remplacement de Yang Chengwu. De 1969 à 1973, il est membre du neuviÚme Comité central du Parti communiste chinois[5].
En 1971 Lin Biao est Ă©liminĂ© accusĂ© d'avoir complotĂ© contre le rĂ©gime maoĂŻste. Huang Yongsheng est aussi accusĂ©, par Mao Zedong lui-mĂȘme, d'avoir complotĂ©. Il fait alors son autocritique et reçoit un avertissement du Grand Timonier. AprĂšs la mort de ce dernier en 1976, il est jugĂ© en 1980 lors du procĂšs de la bande des quatre et d'anciens gĂ©nĂ©raux proches de Lin Biao[1]. Les accusĂ©s comparaissent devant 35 juges et 880 reprĂ©sentants du Peuple, tous des cadres du Parti communiste chinois[6]. Le procĂšs qui a durĂ© plus de deux mois, fut diffusĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision. Huang Yongsheng est condamnĂ© Ă dix-huit ans de prison et Ă cinq ans de privation des droits politiques[7].
Article connexe
Références
- Jean-Pierre Maurer Huang Yongsheng é»æ°žć Le Maitron
- (en) Jian Guo, Yongyi Song et Yuan Zhou, The A to Z of the Chinese Cultural Revolution, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-0-8108-6870-0, lire en ligne)
- (en) Yang Su, Collective Killings in Rural China during the Cultural Revolution, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-139-49246-1, lire en ligne)
- Révolution culturelle prolétarienne Encyclopédie Larousse
- Huang Yongsheng é»æ°žèMember, 9th CPC Central Committee China vitae
- Pascale Nivelle, La clique maléfique Libération, 1er août 2011
- La chronologie du PCC : Fin du procÚs de la « Bande des Quatre »
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :