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Homophilie des réseaux

L’homophilie des réseaux se fonde sur la théorie des réseaux, dans laquelle un nœud a une probabilité plus élevée à se joindre avec un nœud avec des attributs similaires au premier.

L'homophilie des réseaux se voit très bien dans les réseaux sociaux et animaux[1]. C'est une caractéristique des réseaux qui est souvent à l'origine de regroupements ou "clusters". L'homophilie détermine souvent la vitesse de diffusion de l'information dans un réseau[2].

Homophilie à 2-types

On peut quantifier l'homophilie assez simplement dans un réseau simple avec 2 types de nœuds en regardant la probabilité du type.

Si l'on a deux types A et B:

Dans une distribution d'arêtes aléatoires, la probabilité d'une arête entre A et B serait donc:

Donc, si , on a un cas d'homophilie élevé[3].

Références

  1. Miller McPherson, Lynn Smith-Lovin et James M Cook, « Birds of a Feather: Homophily in Social Networks », Annual Review of Sociology, vol. 27, no 1,‎ , p. 415–444 (ISSN 0360-0572 et 1545-2115, DOI 10.1146/annurev.soc.27.1.415, lire en ligne, consulté le )
  2. Alexandre Steyer et Jean-Benoit Zimmermann, « Influence sociale et diffusion de l'innovation », Mathématiques et sciences humaines, no 168,‎ (ISSN 0987-6936 et 1950-6821, DOI 10.4000/msh.2929, lire en ligne, consulté le )
  3. « Homophily », dans Encyclopedia of Social Network Analysis and Mining, Springer New York, (ISBN 978-1-4614-6169-2, lire en ligne), p. 697–697
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