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Henri de Wurtzbourg

Henri, Heinrich ou encore Hezelin, mort le Ă  Wurtzbourg, est Ă©vĂȘque de Wurtzbourg de 996 Ă  sa mort.

Henri
Image illustrative de l’article Henri de Wurtzbourg
Portrait de 1713
Biographie
Naissance Xe siĂšcle
DĂ©cĂšs
Wurtzbourg
ÉvĂȘque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
ÉvĂȘque de Wurtzbourg
–

Blason
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Selon Wegele, Henri appartiendrait Ă  la maison de Rothenburg (de), originaire de Rothenburg ob der Tauber. Des recherches ultĂ©rieures renvoient aux Conradiens. Son demi-frĂšre maternel est l'archevĂȘque HĂ©ribert de Cologne. Deux Ă©vĂȘques d'EichstĂ€tt, HĂ©ribert et Gezemann, sont des neveux de Henri.

AprÚs la mort de son prédécesseur Bernward lors de son retour d'un voyage à Constantinople, l'empereur Otton III fait appel à Héribert de Cologne, son chancelier.

AprĂšs l'Ă©lection de Henri en 996, l'Ă©vĂȘchĂ© retrouve son immunitĂ© en tant que Hochstift et, par un don royal, s'Ă©tend sur les comtĂ©s de Francie orientale de Rangau (de) et Waldsassengau (de). Plusieurs abbayes en sa possession ont une plus grande puissance territoriale.

Henri soutient le roi Henri II dans sa répression de la rébellion du margrave Henri de Schweinfurt, qui s'est allié à Boleslas Ier de Pologne. Cet épisode, appelé "Vendetta de Schweinfurt (de)", est raconté par Dithmar. Le comté de Schweinfurt s'appuie sur des propriétés dans le Nordgau, le Radenzgau (de) et le Volkfeld (de), qui, par une série de chùteaux-forts, occupent une place centrale dans l'Empire.

Les combats concernent aussi le chĂąteau de Creußen. Le margrave cherche Ă  se dĂ©fendre. La garnison se rend, empĂȘchant la destruction du chĂąteau. Ensuite le margrave met le feu lui-mĂȘme Ă  son chĂąteau de Kronach, pour ne pas le laisser Ă  l'ennemi qui fait de nombreux prisonniers, en particulier polonais, dont le fils du comte de Northeim (de). Le margrave fuit en Pologne. Avec Erkanbald, l'abbĂ© de Fulda, l'Ă©vĂȘque fait le siĂšge du chĂąteau de Schweinfurt et le dĂ©truit.

Le comtĂ© de Schweinfurt est brisĂ©, le pouvoir reste vacant. Le margrave se repent, le roi lui rend ses alleux mais le fait prisonnier dans le chĂąteau de Giebichenstein. Heinrich von Schweinfurt meurt libre en et est inhumĂ© par les Ă©vĂȘques Henri de Wurtzbourg, Eberhard de Bamberg et Richulf de Trieste.

AprĂšs la fondation de l'Ă©vĂȘchĂ© de Bamberg en 1007, l'Ă©vĂȘchĂ© de Wurtzbourg doit lui cĂ©der des territoires ; cette perte est compensĂ©e par des terres autour de Meiningen. L'Ă©vĂȘchĂ© de Wurtzbourg doit devenir un archevĂȘchĂ©, auquel seraient subordonnĂ©s Bamberg et EichstĂ€tt. Cela nuirait Ă  l'Ă©vĂȘchĂ© de Mayence, avec Willigis comme mĂ©tropolite. La promesse n'est pas tenue et les relations entre l'Ă©vĂȘque Henri et le roi Henri II sont tendues. Les pertes territoriales sont corrigĂ©es en faveur de Wurtzbourg, l'Ă©vĂȘque reçoit de nouveaux privilĂšges sous la forme de droits sur les marchĂ©s, les terrains de chasse et les comtĂ©s. Il s'agit de dĂ©fendre l'Ă©vĂȘque MĂ©gingaud d'EichstĂ€tt. Le roi Henri II espĂšre, avec l'Ă©vĂȘchĂ© de Bamberg, avoir un corridor qui lui soit favorable dans son empire, dont les Ă©vĂȘques ne seraient pas soumis Ă  des intĂ©rĂȘts dynastiques.

S'appuyant sur le travail de son prĂ©dĂ©cesseur, Henri de Wurtzbourg relance les abbayes soumises Ă  son Ă©vĂȘchĂ© telles que l'abbaye d'Amorbach. En 1007, un nouvel abbĂ© est nommĂ© Ă  l'abbaye de SchlĂŒchtern, de mĂȘme qu'Ă  l'abbaye de Fulda.

Il fait construire dans Wurtzbourg les fortifications, le Stift de Haug et l'abbaye Saint-Étienne (de).

Il est inhumé dans la cathédrale Saint-Kilian de Wurtzbourg.

Source, notes et références

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