Henri Leenhardt
Henri Victor Leenhardt (1822-1904) est un industriel français, directeur de la compagnie générale des pétroles à Marseille. Républicain et protestant, il est membre de l'Église réformée, conseiller général de Bédarrides et brièvement maire de Sorgues (1881-1882).
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(Ă 81 ans) Marseille |
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Biographie
Henri Leenhardt naît à Montpellier le [1], fils de Pierre-Nicolas Leenhardt, filateur et administrateur du canal de Beaucaire, et d'Eugénie Castelnau. Il fait un séjour d'études au collège de garçons du château de Lenzbour durant lequel il se lie d'amitié avec Jules Imer. Il succède à son oncle maternel Jules Castelnau au sein de la société Imer frères, à Marseille, et prend en 1852 la direction de la fabrique de garance de Sorgues[1] - [2]. En 1856, la société prend le nom d'Imer frères et Leenhardt, et Henri Leenhardt est l'un des trois associés, avec ses beaux-frères, Jules Imer et Gustave Imer[3]. Il dirige la société, remplacé à ce poste par son frère, André Leenhardt, en 1904[4].
Il épouse en 1845 Sophie Imer, dont le père Jules-Louis Imer est le fondateur de la maison Imer frères[5], leur fils Franz Leenhardt est théologien, professeur à la faculté de théologie protestante de Montauban.
Il fait construire un château au Grau-du-Roi[6], ultérieurement transformé en colonie de vacances[7].
Il est élu conseiller général du canton de Bédarrides (Vaucluse) le [8] et il est brièvement maire de Sorgues, de 1881 à 1882[1].
Il meurt à Marseille le et est inhumé à Sorgues[1].
Références
- Raymond Chabert, « Henri Leenhardt (1822-1904), manufacturier chrétien social », Études Sorguaises, no 506,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Robert Bezet, « Le Griffon », Études Sorguaises, no 437,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Roland Caty, Éliane Richard et Pascal Échinard, Les patrons du Second Empire : t. 5 Marseille, Paris-Le Mans, Picard/Cénomane, , 332 p. (ISBN 2708405578).
- « La descendance de Louis-Michel Castelnau : formation et reproduction d’une élite montpelliéraine au XIXe siècle », Annales du Midi, vol. 120, no 263,‎ , p. 379-398 (lire en ligne, consulté le ).
- Olivier Lambert, « Capitalisme familial et croissance économique à Marseille aux XIXe et XXe siècle : l’exemple de la famille Imer et de sa parenté (1808-1947) », Méditerranée, no 106,‎ , p. 21-31 (lire en ligne, consulté le ).
- Notice du Château Leenhardt, base Mérimée, no IA00028270 [lire en ligne]
- Bernard Toulier, « Les colonies de vacances en France, quelle architecture ? », In Situ. Revue des patrimoines, no 9,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Journal officiel, , lire en ligne sur Gallica [lire en ligne]
Bibliographie
- Raymond Chabert, « Henri Leenhardt (1822-1904), manufacturier chrétien social », sur Études Sorguaises, (consulté le ). .
- Olivier Lambert, « Capitalisme familial et croissance économique à Marseille aux XIXe et XXe siècles : l’exemple de la famille Imer et de sa parenté (1808-1947) », Méditerranée, no 106,‎ (lire en ligne, consulté le ). .
- [manuscrit non publié] En amont de Fontfrège : Essai d'un retour aux sources des familles Leonhardt et alliées de Fontroide-le-Haut et descendance d'Henri Leenhardt (1822-1904).
- Catherine Storne-Stengel, « Henri Victor Leenhardt », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 3 H-L, Paris, Les Éditions de Paris / Max Chaleil, (ISBN 9782846213332), p. 715-716.