Henri Joseph Van Langhenhoven
Henri Joseph Van Langhenhoven, né le à Bruxelles, et mort après 1835, est un avocat au conseil souverain de Brabant et un chimiste, devenu en 1802 maire de Bruxelles, mandat qu'il exerce jusqu'en 1805.
| Henri Joseph Van Langhenhoven | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Avocat au Conseil de Brabant | |
| – | |
| Bourgmestre de Bruxelles | |
| – | |
| Prédécesseur | Nicolas Rouppe |
| Successeur | Louis Devos |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Date de décès | Après 1835 |
| Nationalité | belge |
| Parti politique | Sans Ă©tiquette |
| Père | Jean Baptiste Van Langhenhoven |
| Mère | Marie De Proost |
| Conjoint | Marie Élisabeth Flamand |
| Enfants | Eugénie Pétronille (1798-1814) |
Biographie
Famille
Henri Joseph Van Langhenhoven, est né à Bruxelles le et y est baptisé à la paroisse des Saints-Michel-et-Gudule[N 1]. Il est le fils de Jean Baptiste Van Langhenhoven, marchand de papier au Andriesmolen à Bruxelles et de Marie De Proost, mariés en 1731[1] - [N 2]. Il réside à la rue des Éperonniers avec son épouse Marie Élisabeth Flamand, dont il a au moins deux filles : Henriette Marie, née en 1794 et Eugénie Pétronille (1798-1814)[N 3].
Carrière
Initialement avocat au conseil de Brabant (1773)[N 4] et greffier en chef de la chambre des tonlieux, Henri Joseph Van Langhenhoven est également membre de la Loge maçonnique au tableau de 1777 dans l’Union, troisième loge de Bruxelles, no 9. Ensuite, il devient chimiste[1].
Il est nommé maire de la ville de Bruxelles le et exerce ce mandat jusqu'au . Les candidats étant peu nombreux après la destitution et l'exil de Nicolas Rouppe[2], le choix s'est porté sur Henri Van Langhenhoven, personnalité sérieuse et honnête, mais sans grande aura. Il est remplacé par Louis Devos.
Le , alors qu'il est toujours maire, il est nommé membre de la Société de Médecine de Bruxelles[3].
Sous la mairie de Van Langhenhoven, la restauration de l’ordre public et le rétablissement du culte catholique permettent la reprise progressive des activités commerciales et industrielles, encouragée par le droit de propriété, également déclaré sacré[4].
Sous son bref mandat, des travaux débutent afin d'embellir la ville : l'ancien cimetière de l'église de Sainte-Gudule disparaît, tandis que les ingénieurs conçoivent les plans du canal de Charleroi[5]. Le , il publie un arrêté concernant la conservation des cabinets de Physique et d'histoire naturelle, dont il confie la garde à Adrien Dekin et à Guillaume Vandenborre. Cet arrêté concerne l'école centrale, ancêtre de l'Institut royal des sciences naturelles[6].
En 1812, Henri Joseph Van Langhenhoven, résidant rue du Lombard, sous le titre de chevalier de la Légion d'honneur, est membre du collège électoral du département de la Dyle[7]. En 1825, il est désigné comme rentier[N 5]. En 1835, il est désigné comme propriétaire, membre de la Légion d'Honneur, résidant à Bruxelles[N 6].
Phaléristique
Notes et références
Notes
- Acte de baptĂŞme du d'Henri Joseph Vanlangenhoven (sic) Ă Bruxelles, paroisse des Saints-Michel-et-Gudule.
- Acte de mariage du de Jean Baptiste Vanlangenhove (sic) et de Marie De Proost Ă Bruxelles, paroisse de Saint-Nicolas.
- Son acte de décès, rédigé en français (numéro 137 de l'année 1814 à Bruxelles), précise que la défunte est morte le 8 janvier 1814, en sa demeure à la rue des Éperonniers, âgée de 15 ans et 5 mois. Son père est désigné comme « Henri Joseph Van Langhenhoven, ex maire de cette ville et membre de la Légion d'honneur, âgé de 64 ans ».
- Deux autres membres de sa famille sont avocats au conseil souverain de Brabant : son beau-frère Charles Joseph Liagre et son cousin Paul Joseph De Neck.
- L'acte de décès de son frère Judocus Joannes Baptista Van Langhenhoven, rentier âgé de 73 ans, rédigé en néerlandais (numéro 1037 de l'année 1825 à Bruxelles), le désigne comme « Henricus Josephus Van Langhenhoven, rentier, âgé de 75 ans et domicilié à la rue des Éperonniers à Bruxelles. »
- L'acte de mariage du entre Charles Jean Antoine Vermeulen, notaire à Boom, et Thérèse Van Langhenhoven désigne parmi les témoins figure le grand-oncle de la mariée : Henri Joseph Van Langhenhoven, propriétaire, membre de la Légion d'Honneur, âgé de 85 ans et domicilié à Bruxelles (acte n° 731 de l'année 1835). »
Références
- « Recensement de Bruxelles », sur archives.bruxelles.be, (consulté le ).
- Paul baron Verhaegen, La Belgique sous la domination française, 1792-1814 : L'Empire, vol. 4, Bruxelles, Goemaere, , 699 p., p. 42.
- Actes de la Société de Médecine de Bruxelles : Séance du 14 messidor an 12, vol. 2, Bruxelles, Weissenbruch, , 337 p., p. XI.
- Frédéric Amez, Guide à l'attention de l'impétrant de la Régionale Bruxelloise des Étudiants Louvanistes, Bruxelles, Régionale Bruxelloise des Étudiants Louvanistes, , 68 p., p. 49.
- J. Gautier, Le conducteur dans Bruxelles et ses environs, Bruxelles, Librairie Berthot, , 408 p. (lire en ligne), p. 231.
- « Fonds d’archives Jean Lebon 1780-2000 », sur Museum Royal Belgian Institut of Natural Sciences, (consulté le ).
- Antoine Massin, Almanach du département de la Dyle pour l'an bissextil 1812, Bruxelles, A.J.D. De Braeckenier, , 246 p. (lire en ligne), p. 72.