Helen Rogers Reid
Helen Miles Rogers Reid ( - ) est une éditrice de presse américaine. Elle est présidente du New York Herald Tribune.
Biographie
Helen Miles Rogers naît à Appleton dans le Wisconsin en 1882[1], fille du négociant Benjamin Talbot Rogers et de son épouse Sarah Louise née Johnson[2]. Elle était la benjamine d'une fratrie de onze enfants.
Elle fait ses études universitaires au Barnard College dont elle est diplômée en 1903 (AB)[3]. Elle devient secrétaire d'Elisabeth Mills Reid, l'épouse de Whitelaw Reid, ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni et en France et candidat républicain à la vice-présidence en 1892[4] - [1]. Elle travaille pour Elisabeth Reid pendant huit ans, au Royaume-Uni et aux États-Unis[5]. Elle épouse Ogden Mills Reid en 1911[6] - [7] à la chapelle du Racine College à Racine, Wisconsin[1] - [8]. Le couple a trois enfants, Whitelaw Reid, qui est président du Herald Tribune à son tour, une fille, Elisabeth morte à 9 ans, et Ogden Reid, un diplomate.
En 1918, six ans après la mort de son beau-père, elle commence à travailler au New-York Tribune, où elle s'occupe de la publicité[9]. Elle contribue à la fusion entre la New-York Tribune et le New York Herald. Elle prend la présidence à la mort de son mari en 1947[1] - [10]. Dans sa nécrologie, le New York Times la décrit ainsi :« Mrs Reid était une force non flamboyante mais puissante dans le monde de la presse et dans la vie civique et sociale de la ville. Son sens des affaires, d'abord affiché en tant que vendeuse de publicité, et son jugement éditorial, en rendant le journal attrayant pour les femmes et les lecteurs de banlieue, ont contribué à transformer The Herald Tribune en un journal moderne[9] ». Elle est élue fellow de l'Académie américaine des arts et des sciences en 1950[11]. Elle est présidente du conseil d'administration du Barnard College pendant neuf ans et, en 1963, elle soutient la collecte de fonds pour une résidence universitaire à Barnard, qui porte son nom[12]. Elle est administratrice du Metropolitan Museum of Art, active au sein du New York Newspaper Women's Club, et présidente de la Fondation Reid, une organisation financée et créée par son mari pour offrir aux journalistes des bourses pour étudier et voyager à l'étranger[9].
Helen Rogers Reid meurt à New York le [1]. Le culte d'enterrement présidé par Paul Moore Jr, évêque de New York, se déroule à l'église St. Thomas, suivi d'une inhumation au cimetière Sleepy Hollow à Tarrytown[13].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Helen Rogers Reid » (voir la liste des auteurs).
- « Helen Rogers Reid, Former Publisher of Tribune, Dies », Standard-Speaker,‎ (lire en ligne).
- Women in Communication: A Biographical Sourcebook, Greenwood Publishing Group, (ISBN 0313291640, lire en ligne), p. 312
- Sicherman, Barbara et Hurd Green, Carol, Notable American women: the modern period : a biographical dictionary, Volume 4, Cambridge, Mass., Belknap Press, , 574–5 (ISBN 0-674-62732-6, lire en ligne )
- Marconi Transatlantic Wireless Telegraph To The New York Times, « Whitelaw Reid dies in London; Editor and Diplomat Passes Away at Dorchester House After Brief Illness. », The New York Times,‎ (lire en ligne)
- Frank W. Noxon, « Take Three—New York's Big Three », The Fourth Estate,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Ogden M. Reid Gets Marriage License. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Robert D. McFadden, « Whitelaw Reid, Heir to New York Herald Tribune, Dies at 95 », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Ogden Mills Reid weds.; Son of Ambassador Whitelaw Reid Married to Miss Helen M. Rogers. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Mrs. Ogden dies here at 87 », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Carol H. Krismann, Encyclopedia of American Women in Business: M-Z, Greenwood Publishing Group, (ISBN 0-313-32757-2, lire en ligne), p. 458
- « Book of Members, 1780–2010: Chapter R », American Academy of Arts and Sciences (consulté le )
- (en) « Reid Hall », barnard.edu, Barnard College (consulté le )
- « Mrs. Reid's rites attended by 300 », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :