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Haze (film, 2005)

Haze est un moyen métrage japonais réalisé par Shin'ya Tsukamoto en 2005.

Haze

RĂ©alisation Shin'ya Tsukamoto
Scénario Shin'ya Tsukamoto
Acteurs principaux

Shin'ya Tsukamoto

Pays de production Drapeau du Japon Japon
Durée 49 min
Sortie 2005

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Un homme se réveille, enfermé dans sorte de labyrinthe souterrain, tellement exigu, qu'il peut à peine s'y déplacer. Il ne se souvient ni d’où il vient ni comment il est arrivé dans cet enfer. À l'abdomen, il a une blessure profonde et douloureuse. Il commence à se déplacer dans les confins étroits de ce labyrinthe, en tentant de survivre aux pièges mortels omniprésents. Il doit parfois se déplacer à la force de ses dents... Dans un lieu rempli de membres arrachés et putrescents, il rencontre alors une femme - elle aussi amnésique - et tentent ensemble de trouver des réponses en vain. Alors que l'homme est prêt à abandonner, la femme décide de déblayer un passage dans un égout; en la suivant il la perd de vue...

Fiche technique

Distribution

Autour du film

  • Le film a Ă©tĂ© tournĂ© en treize jours.
  • Ce film de Tsukamoto est une commande du Festival du Film International de Jeonju (CorĂ©e du Sud), pour la promotion d’une nouvelle camĂ©ra digitale. La version du festival dure 24 minutes et fait partie d’un film Ă  trois sketches. Tsukamoto a montĂ© une version plus longue, indĂ©pendante d’une durĂ©e de 50 minutes.
  • L’intĂ©rĂŞt du film vient de son approche inhabituelle de l’horreur. Haze est un film de situation, le personnage est plongĂ© sans prologue dans le labyrinthe et son amnĂ©sie permet de ne se focaliser que sur cette situation, et l’évolution du personnage dans cette situation. Cette manière d’apprĂ©hender le scĂ©nario permet d’éviter habilement de s’attarder sur une histoire plus dĂ©taillĂ©e, sur la prĂ©sentation des personnages, etc. Tsukamoto prend le parti stylistique de faire un film sensoriel et agressif. L’expĂ©rience de la camĂ©ra digitale permet au rĂ©alisateur une rapiditĂ© et une virtuositĂ© de tournage qu’il n’aurait pas pu trouver avec d’autres supports plus lourd que la DV. Il retrouve la nervositĂ© de ses premiers films et qu’il avait peu Ă  peu abandonnĂ©.
  • Les thèmes rĂ©currents au rĂ©alisateur sont prĂ©sents dans cette Ĺ“uvre (le rapport de l’homme Ă  la douleur, la chair, le sentiment d’enfermement urbain…)
  • La fin du film, malgrĂ© son opacitĂ©, est en contraste avec l’ambiance glauque et claustrophobe du film.

Festivals

Notes et références

    Liens externes

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