Hannah Villiger
Hannah Villiger, née le et morte le , est une artiste suisse ayant développé une approche sculpturale de la photographie qui façonnera l'ensemble de son œuvre ultérieure.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 45 ans) Auw |
Surnom |
Hannah |
Pseudonyme |
Hannah Villinger |
Nationalité | |
Activités |
Site web |
---|
Biographie
Hannah Villiger fait ses études à l'Université des Sciences et des Arts appliqués de Lucerne, en Suisse. Elle en sort diplômée en 1974[1]. En 1986 elle déménage à Paris. Dès les années 1990 ses travaux sont exposés au niveau international, notamment à la Biennale de São Paulo.
En 1994, Hannah Villiger est choisie pour représenter le pavillon suisse à la Biennale de São Paulo[1].
Décédée à 45 ans d'un cancer[2], en 1997, la consécration de son travail ne se manifeste que plusieurs années après. En 2001, la Kunsthalle de Bâle lui consacre une rétrospective[3]. À cette occasion, un catalogue raisonné de son œuvre est publié chez Scalo Editions[4].
En 2007 ses œuvres sont exposées au MAMCO[5] dans le cadre de l'exposition Je serai mon propre ciseau du Cycle Rolywholyover, deuxième épisode[6].
Ĺ’uvre
Elle commence l'expérimentation de la photographie[7] - [8] - [9]dans les années 1980, notamment par le biais d'un appareil 35 mm, puis d'un Polaroid[10] - [11]. Son corps notamment nu devient l'unique sujet de son œuvre[12] - [1].
Ses clichés montrent des morceaux de corps associés les uns aux autres, comme enchevêtrés, créant des compositions de grand format[13]. Ses découpages de corps, le plus souvent nus, prennent place dans des diptyques, triptyques, voire multiples, photographiques qui rappellent par leur mise en scène les retables religieux[14].
La série Sculpturals est l'une des plus importantes dans la carrière de l'artiste. Hannah Villigier s'y montre affaiblie, le corps malade, la peau abîmée. Les zooms troublent l’œil et ne permettent plus d'identifier les diverses parties de son corps[12].
Bibliographie
- Damarice Amao, Hannah Villiger, in Dictionnaire universel des créatrices[15].
Références
- Damarice Amao, « Hannah Villigier », AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions,‎ (lire en ligne)
- Philippe Dagen, « "Deadline", au Musée d'art moderne, montre les ultimes œuvres d'artistes se sachant malades. », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Hannah Villiger Kunsthalle Basel 2001 | Annelise Zwez », sur annelisezwez.ch (consulté le )
- (de) « Publications », sur The estate of Hannah Villiger (consulté le )
- « Mamco / Hannah Villiger », sur archive.mamco.ch (consulté le )
- « Mamco / cycle Rolywholyover, deuxième épisode », sur archive.mamco.ch (consulté le )
- Bioliographie Genevoise 1994, Librairie Droz (ISBN 978-2-600-05056-2, lire en ligne)
- (it) ARTE it Srl- info@arte.it, « ICH, ICH SEHE DICH - Mostra - Roma - Istituto Svizzero - Arte.it », sur www.arte.it (consulté le )
- Bucher, Jolanda., Hattan, Eric, 1955- et Spinelli, Claudia., Hannah Villiger, Zurich, Scalo, , 324 p. (ISBN 3-908247-48-9 et 9783908247487, OCLC 47675939, lire en ligne)
- Collectif, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber et Béatrice Didier, Le Dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , 5022 p. (ISBN 978-2-7210-0651-6, lire en ligne)
- « Mois de la photo à Paris 2012 : cinq femmes dans l'objectif », sur www.terrafemina.com (consulté le )
- (en) Ralf Christofori, « Hannah Villiger, Kunsthalle, Basel, Switzerland », Frieze,‎ (lire en ligne)
- Melissa Rérat, L'art vidéo au féminin : Emmanuelle Antille, Élodie Pong, Pipilotti Rist, Lausanne, PPUR Presses polytechniques, , 141 p. (ISBN 978-2-88915-086-1, lire en ligne)
- « Le Kunsthaus d'Aarau propose sa », sur Bilan (consulté le )
- « Hannah VILLIGER - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- SIKART
- (de + en) Artists of the World Online
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names