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HĂ´tel de Bastard

L’hôtel de Bastard est un hôtel particulier — à ne pas confondre avec l’établissement d’hôtellerie-restauration du même nom — construit à la fin du XVIIIe siècle, dans la ville de Lectoure (Gers), appelé du nom de l’un de ses propriétaires.

HĂ´tel de Bastard
Présentation
Type
HĂ´tel particulier
Destination initiale
Habitation
Destination actuelle
Habitation
Construction
vers 1760
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Commune

Situation

L’hĂ´tel de Bastard est un des nombreux hĂ´tels particuliers construits le long de la rue principale de Lectoure (rue Nationale, après avoir Ă©tĂ© rue Royale et rue ImpĂ©riale), immĂ©diatement voisin de l’hĂ´tel Ducasse. Il ne faut pas le confondre avec l’hĂ´tel de Bastard-Castaing, Ă©tablissement hĂ´telier sous le nom d’« hĂ´tel de Bastard Â», situĂ© rue Lagrange, qui fut propriĂ©tĂ© de la famille de Castaing, puis de la mĂŞme famille de Bastard.

Histoire

sur l’emplacement de cet hôtel existait un bâtiment des XIIIe ou XIVe siècles dont les maçonneries restent visibles dans les caves et au rez-de-chaussée. Il s’agissait peut-être d’une des maisons-fortes nombreuses dans la ville à l’époque médiévale. Le constructeur et premier propriétaire du nouvel hôtel est un nommé Michel Bordes, homme de loi, domicilié au château de Combarrau, qui le vend ensuite, le , à Jean-Baptiste de Bastard, fait baron d’Empire en 1812.

En 1821, le baron de Bastard hérite de l’hôtel de son cousin François-Dominique de Castaing, ancien maire royaliste de Lectoure. Il s’y installe avec sa femme, la baronne de Bastard, qui y tiendra un salon célèbre jusqu’à sa mort en 1867.

L’hôtel passe à la fin du XIXe siècle à Me Salles, notaire, jusqu’en 1930. Il est actuellement, depuis 1960, la propriété de la famille Vanche, également notaires.

Architecture

Porte d'entrée de Hôtel de Bastard-Castaing

L’architecture de l’hôtel est remarquable par sa symétrie. La façade nord, rue Nationale, est très austère, présentant un rez-de chaussée en bel appareil de pierre de taille percé de petites fenêtres à barreaux encadrant un portail sobre à arcade en anse de panier. L’étage comporte cinq fenêtres soulignées par un léger bandeau, et est surmonté d’une large corniche en doucine. Cette aile nord constituait les communs, dont les cuisines.

PassĂ© le porche, l’édifice offre une cour d’honneur pavĂ©e de galets, bordĂ©e de deux ailes symĂ©triques qui rĂ©unissent le corps de logis principal aux communs, l’une pour la famille, l’autre pour le personnel : celle de l’est bordĂ©e d’arcades et contient un escalier Ă  volĂ©e double et montĂ©es divergentes ; celle de l’ouest prĂ©sente une façade avec perron. En 1809, ce corps contient au rez-de-chaussĂ©e « une grande cuisine, une chambre et des cabinets Â» ; Ă  l’étage, l’appartement de rĂ©ception : « salle Ă  manger, salon de compagnie, chambre, cabinets et bouges Â».

Le jardin se trouve au sud, derrière le logis principal, ainsi que les bâtiments annexes : « grenier, grange Ă  foin, Ă©curie et remises Â», jusqu’à la rue Dupouy oĂą est mĂ©nagĂ© un accès.

Notes et références

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Histoire de Lectoure, sous la direction de Maurice Bordes et Georges Courtès, Lectoure, 1972
    • Collectif, Sites et monuments du Lectourois, Auch, imprimerie Bouquet, 1974, p.128
    • Collectif, Deux siècles d’histoire de Lectoure, 1780-1980, Lectoure

    Articles connexes

    Liens externes

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