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Gustave Larnac

Marie Gustave Larnac est un homme politique français né le à Nîmes (Gard) et mort le à Courbevoie (Hauts-de-Seine)[1]. Il demeurait au château de Larnac à Courbevoie (dit aussi château de Courbevoie[2]), acheté en 1840 et démoli après sa mort[3].

Gustave Larnac
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  75 ans)
Courbevoie
Nationalité
Activité
Vue de la sépulture.
SĂ©pulture.

Il est le fils de Joseph Simon Larnac (né en 1763), avocat à Nîmes, et de son épouse née Marie-Jeanne Vitalis (1765-1849). Maître d'études à Avignon, il est professeur de rhétorique en 1823 à Lyon puis chargé de l'éducation du duc de Nemours. Il est député des Landes de 1845 à 1848, siégeant dans la majorité soutenant les ministères de la Monarchie de Juillet. Il épouse le 5 septembre 1833 à Metz Catherine Françoise Virginie de La Coste du Vivier (1803-1896)[4], fille du général de La Coste du Vivier, baron d'Empire.

De son mariage sont issus :

  • Marie Louise Virginie Larnac (1834-1916),
  • Marie AimĂ©e Charlotte Élise Larnac, Ă©pouse d'Émile Hippolyte ZĂ©dĂ© (1827-1900), vice-amiral, commandeur de la LĂ©gion d'honneur[4],
  • Marie Charles Edmond Larnac (1836-1875), capitaine de chasseurs, chevalier de la LĂ©gion d'honneur (1871),
  • Marie Élise Émilie Agladie (dite AglaĂ«) Larnac (1838-1874), Ă©pouse de Louis-Henri de Boucheman (1827-1880[5]), futur gĂ©nĂ©ral de brigade, commandeur de la LĂ©gion d'honneur,
  • Marie Charles Victor Auguste Larnac (1841-1921), gĂ©nĂ©ral d'artillerie, commandeur de la LĂ©gion d'honneur (1902),
  • Marie Maurice LĂ©on Gustave Larnac (1843-1891 Le Caire), prĂ©fet de l'Orne (1874-1876), prĂ©fet des Landes (1876-1877), prĂ©fet de l'Aude (1877),
  • Marie Virginie Alix Larnac, morte Ă  15 ans en 1860.

Il est inhumé au cimetière ancien de Courbevoie. La rue Larnac à Courbevoie lui rend hommage.

Ouvrages

  • RĂŞves et souvenirs, poĂ©sies morales et philosophiques, in-16, 291 p., Paris, J.-J. Durochet, 1844
  • La Question romaine, opuscule en vers, simple rĂ©sumĂ© de deux causes dont l'antagonisme trouble partout les esprits et les consciences, 43 p., Paris, J. Lecoffre, 1862
  • Le Cosmos moral, 1 vol. (XIV-188 p.), Paris, J. Lecoffre, 1862
  • Le Devenir, ou Le dieu du positivisme, dialogue en vers entre un conservateur chrĂ©tien et un docteur positiviste, 1 vol. (54 p.), Paris, J. Lecoffre, 1864
  • Une simple leçon de catĂ©chisme touchant la vie de JĂ©sus-Christ, in-8°, 30 p., Paris, J. Lecoffre, 1865[6]

Notes et références

  1. Assemblée nationale
  2. Ancienne demeure d'Alexandre Dupuytren, chirurgien de Louis XVIII et de Charles X.
  3. Exposition James Roberts au musée Roybet-Fould
  4. Notice biographique
  5. Biographie
  6. BNF

Sources

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