Grande Mosquée du Vendredi de Ziyâratgâh
La grande mosquée du vendredi est une mosquée édifiée au XVe siècle dans la ville de Ziyâratgâh en Afghanistan.
Grande Mosquée du Vendredi | ||
Présentation | ||
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Culte | Islam | |
Type | Mosquée | |
Géographie | ||
Pays | Afghanistan | |
Province | Hérât | |
District | Hérat | |
Ville | Ziyâratgâh | |
Coordonnées | 34° 11′ 50″ nord, 62° 08′ 20″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Afghanistan
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Localisation
Ziyâratgâh est située à 20 kilomètres au sud de la capitale de province, Hérat[1].
Histoire
Ziyâratgâh n'est plus de nos jours qu'un simple bourg, cependant il était un site important sur le plan religieux et commercial sous les princes Timourides, qui y ont fait élever quatre bâtisses importantes. 200 boutiques étaient présentes[1].
L'importance du monde présent alors générait la nécessité de prières de rue. La mosquée est bâtie en 1482 sous le règne d'Husayn Bayqara, grand émir timouride de 1469 à 1506. L'édifice est alors le second plus grand lieu de culte de la province d'Hérat, après la Grande Mosquée du Vendredi d'Hérat[1].
Jean-Paul Ferrier décrit l'édifice lors de ses pérégrinations en Afghanistan en 1845. Il est à nouveau l'objet de descriptions une quarantaine d'années plus tard par Peacock et Maitland. Oskar von Niedermayer photographie la mosquée en 1916, elle est alors en mauvais état[1].
La mosquée fait l'objet d'une restauration en 1918 à l'initiative du gouverneur d'Hérat : la façade et les minarets sont alors réparés[1].
Le dôme du vestibule s'effondre en 1975 et est restitué aussitôt. D'autres réfections sont réalisées en 1978[2].
L'édifice est touché par la occupation soviétique du pays. L'édifice est touché par des obus soviétiques en 1982, en particulier sa façade sud-ouest et son minaret[2].
Des travaux sont réalisés de 1994 à 1999 par une organisation non-gouvernementale danoise[2].
Architecture et décoration
La mosquée possède une cour de 43 mètres de côté[1] et mesure 67 mètres sur 80[2].
L'édifice obéit à un plan traditionnel, une façade d'entrée à porche à ogive , un péristyle à dôme et une cour entourée de bâtiments avec porche à ogive dans toutes les directions. De petits édifices bordant la cour sont munis de coupoles. On accède par un porche à ogive à une grande salle de prières flanquée par deux minarets hauts de 36 mètres[2].
Le fondateur de l'édifice est remercié par une inscription de mosaïque de céramique[1], cette inscription n'était pas la seule de l'édifice et elle est signée car le calligraphe est cité. Les minarets étaient pourvus d'un décor floral en céramique[2].
Notes et références
- Bernard Dupaigne, Afghanistan. Monuments millénaires, Actes Sud, Imprimerie nationale éditions, 2007, p. 180
- Bernard Dupaigne, Afghanistan. Monuments millénaires, Actes Sud, Imprimerie nationale éditions, 2007, p. 181
Voir aussi
Liens externes
Bibliographie
- Bernard Dupaigne, Afghanistan. Monuments millénaires, Actes Sud, Imprimerie nationale éditions, 2007 (ISBN 9782742769926)