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Glasgow's miles better

Glasgow's miles better (en français : Glasgow est de loinla meilleure) est le nom d'une campagne publicitaire, lancée dans les années 1980, destinée à promouvoir et à changer l'image de la ville de Glasgow.

Affiche de la campagne Glasgow's miles better

Développée par le publicitaire John Struthers[1], la campagne, devenue iconique, est constituée du texte « Glasgow's Miles Better » associé au personnage de Mr Happy (M. Heureux). Elle est aujourd'hui considérée comme l’une des tentatives les plus anciennes et les plus réussies de changer positivement l'image une ville[2].

Contexte

Fortement meurtrie par la désindustrialisation[3], la ville de Glasgow souffre dans les années 1970 d'une mauvaise réputation, vue comme pauvre, polluée et mal-famée[4].

Au début des années 1980, impressionné par la campagne I Love New-York, Michael Kelly, le maire de Glasgow, contacte le publicitaire John Struthers[5] afin de lancer une campagne de communication en vue de rendre positive l'image de la ville[4].

Impact de la campagne

En 1983 est lancée la campagne Glasgow's Miles Better, qui, malgré un budget limité, connaît un grand succès[4].

Bien que l'impact de la campagne soit difficile à quantifier, la décennie 1980 est synonyme de régénération pour Glasgow, qui accueille en 1988 le Festival international de jardins et en 1990 Capitale européenne de la culture[4].

Notes et références

  1. (en) « John Struthers Advertising man credited with devising the famous Glasgow's Miles Better campaign », sur HeraldScotland (consulté le )
  2. Craig Williams, « Remembering when Glasgow was 'Miles Better' 35 years on », sur glasgowlive, (consulté le )
  3. John MacInnes, « The Deindustrialisation of Glasgow », Scottish Affairs, vol. 11 (First Series), no 1,‎ , p. 73–95 (ISSN 0966-0356, DOI 10.3366/scot.1995.0025, lire en ligne, consulté le )
  4. (en-GB) Reevel Alderson, « Why Glasgow was 'miles better' », BBC Scotland,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « The man who took Glasgow to the world », sur Evening Times (consulté le )
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