Glande aréolaire
Les glandes aréolaires sont des glandes sébacées de l'aréole qui entourent le mamelon du sein. Ces glandes produisent une sécrétion huileuse (fluide lipoïde) qui lubrifie, protège les aréoles contre le dessèchement, les crevasses et les mamelons, notamment contre les infections préjudiciables lors de l'allaitement. Les composés volatils dans ces sécrétions peuvent aussi servir comme stimulus olfactif favorisant l'appétit du nouveau-né. Ces glandes forment des petite protubérances à la surface de l'aréole qui portent le nom de tubercules de Morgagni en l'absence de grossesse et de lactation. Les nodules deviennent plus apparents vers la huitième semaine de grossesse et portent alors le nom de tubercules de Montgomery. Une mauvaise utilisation de la terminologie fait que les tubercules de Morgagni sont souvent appelés à tort tubercules de Montgomery lorsqu'ils ne sont pas hypertrophiés. Ils sont cependant tous deux des structures formées par des saillies de la peau par le glandes aréolaires sous-jacentes.
Anatomie
Les glandes aréolaires sont des glandes sudoripares modifiées. Leur nombre varie considérablement mais on en dénombre en moyenne de 4 à 28 par mamelon, aussi bien chez les hommes que les femmes[1].
Physiologie
La peau au-dessus du la glande aréolaire est lubrifiée et tend à être plus lisse que le reste de l'aréole. Lorsque les tétons sont stimulés (froid, allaitement, excitation sexuelle), la piloérection déclenchée par l'ocytocine les fait pointer et fait grossir les tubercules de Morgagni : il s'agit d'un réflexe vestigial[2]. Sous l'influence de l'hormone de grossesse, les aréoles et les tubercules des seins deviennent plus foncés et particulièrement volumineux vers la huitième semaine de grossesse[3].
Notes et références
- Glandes de Montgomery
- Forrest Wickman, « Pourquoi les tétons pointent-ils quand il fait froid? », sur Slate,
- Sein (anatomie, physiologie)