Glacier du Tour
Le glacier du Tour est un glacier de France situé dans le massif du Mont-Blanc, sur la commune de Chamonix-Mont-Blanc et qui surplombe le hameau du Tour au fond de la vallée de Chamonix.
Glacier du Tour | |||
Le glacier du Tour vu depuis les aiguillettes des Posettes au nord-ouest. | |||
Pays | France | ||
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RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||
DĂ©partement | Haute-Savoie | ||
Massif | Massif du Mont-Blanc (Alpes) | ||
Vallée | Vallée de l'Arve | ||
Cours d'eau | le Bisme | ||
Type | Glacier de vallée | ||
Longueur maximale | 5,3 km | ||
Superficie | 8 km2 | ||
Altitude du front glaciaire | 2 150 m | ||
Vitesse d'Ă©coulement | 240 m/an | ||
Coordonnées | 45° 59′ 00″ N, 6° 59′ 50″ E | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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GĂ©ographie
Le glacier du Tour est le glacier le plus en amont de la vallée de Chamonix. Sa partie inférieure est visible depuis la vallée mais ne constitue qu'une partie minime de sa globalité. Le reste du glacier, invisible depuis la vallée, est constitué d'un grand plateau glaciaire, entouré de l'aiguille du Tour, la Grande Fourche et de l'aiguille du Chardonnet. Sa largeur maximale est de plus de 3 000 mètres au niveau de ce plateau, mais elle est inférieure au kilomètre au niveau de la langue terminale. Le glacier du tour se termine sur une grande pente rocheuse, haute de près de 800 mètres. Cette pente était entièrement recouverte par le glacier au petit âge glaciaire.
Histoire
Le glacier du Tour sur le flanc nord du massif du Mont-Blanc, a été le théâtre, le à 16 h 15, d'un accident glaciaire peu fréquent à cette échelle. En effet, deux à trois millions de mètres cubes de glace se sont effondrés dans la cuvette du village du Tour, occasionnant la mort de six promeneurs qui s'étaient aventurés sous le glacier suspendu. D'après une étude géographique, la chute de la masse glaciaire s’explique par des amplitudes exceptionnelles de température les jours précédant la catastrophe : des phases de dégel puis de regel plus importantes que d'habitude auraient fragilisé le glacier[1].
Notes et références
- Paul Guichonnet, « La catastrophe du Glacier du Tour », Revue de Géographie Alpine, vol. 38, no 1,‎ , p. 198–201 (DOI 10.3406/rga.1950.4063, lire en ligne, consulté le )