Giulio Benso della Verdura
Giulio Benso, duc della Verdura, né le à Palerme, mort le à Palerme, est un homme politique italien.
Directeur général Banque de Sicile | |
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Maire de Palerme | |
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Emanuele Paternò (en) | |
Maire de Palerme | |
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Fortunato Vergara di Craco (d) | |
Président de la province de Palerme | |
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SĂ©nateur du royaume d'Italie | |
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Duc |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 86 ans) Palerme |
Nationalité |
italienne ( - |
Activités |
Homme politique, propriétaire terrien |
Parti politique | |
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Membre de |
SocietĂ Siciliana per la Storia Patria (d) |
Aristocrate sicilien opposé aux Bourbons du royaume des Deux-Siciles, il est nommé prêteur urbain de Palerme par Giuseppe Garibaldi, en 1860. Sénateur à partir de 1862, il est maire de Palerme à deux reprises, de 1885 à 1886 et de 1887 à 1890. Il prend ensuite la direction de Banco di Sicilia jusqu'à ce qu'un scandale le pousse à la démission.
Biographie
Aristocrate patriote
Fils du duc Francesco Benso della Verdura et de Maria Felice San Martino di Ramondetta e Notarbartolo dei Duchi di Montalbo[1], Giulio Benso participe aux combats dès le premier jour de la Révolution sicilienne, le [2]. Il est un membre actif du Parlement sicilien et siège au Comité des Affaires civiles, de l'Instruction et du Commerce du gouvernement provisoire[1].
Au retour des Bourbons, il est l'un des 43 patriotes siciliens explicitement exclus de l'amnistie accordée par le général Carlo Filangieri aux côtés notamment de Ruggero Settimo, Domenico Lo Faso Pietrasanta, Pietro Lanza prince de Scordia, Giuseppe La Masa, Pasquale Calvi, Giuseppe La Farina, Mariano Stabile, Vito Beltrani (it) et Vincenzo Fardella di Torrearsa[3]. Il s'exile à l'exil à Malte puis à Florence[2].
Ă€ la tĂŞte de Palerme
Avec le débarquement des Mille à Marsala, il revient en Sicile et est nommé par les garibaldiens à la tête de la ville de Palerme le 27 mai 1860. Surnommé « Préteur des barricades » pour sa gestion des barricades contre les troupes napolitaines, il le reste jusqu'au 11 juillet 1861[2], non reconduit du fait de la victoire des modérés[4]. Salesio Balsano devient le premier maire de la ville[2].
Il accueille en tant que préteur, le roi Victor-Emmanuel II lors de sa première visite à Palerme, le 1er décembre 1860[2] qui le nomme ensuite commissaire royal pour sa ville[1].
Il est nommé sénateur du royaume d'Italie en novembre 1862, et préside le Conseil provincial de Palerme du au [1]. Il vend son fief après son entrée au sénat, et acquiert des actions de banques piémontaises[2].
Proche de Francesco Crispi[5], il devient maire de Palerme du , à peine réélu au conseil municipal dont il a été absent plusieurs années[4]. Il le reste jusqu'au mais reprend ses fonctions du au [1]. Il lance de nombreux travaux publics, dont l'assainissement de la ville après l'épidémie de choléra et fait installer un réseau de fontaines publiques pour donner accès à tous à l'eau potable[2]. Il prend ensuite la tête de l'opposition à son successeur, Emanuele Paternò, en renforçant son groupe après les élections partielles de juillet 1890[4].
Directeur général de la Banque de Sicile
Il est nommé directeur de Banco di Sicilia le 19 février 1891 par le Gouvernement di Rudinì I, où il applique une gestion opaque. Lorsque son prédécesseur, Emanuele Notarbartolo, est assassiné en 1893, des irrégularités sont mises au jour dans la presse, notamment une négociation secrète de devises étrangères par le directeur, sans l'accord du conseil central, produisant une perte de 300000 lires, ainsi que l'achat d'actions de la Navigation générale italienne de la famille Florio, dont le duc della Verdura est actionnaire[2]. Son mandat correspond en effet à un rapprochement entre la banque et la compagnie maritime, alors que Notarbartolo avait pris des positions hostiles à la société des Florio. En 1891 et 1892, il fait racheter pour 1,8 millions de lires 6950 actions de la NGI pour le compte d'Ignazio Florio, afin d'en soutenir le cours à la bourse de Milan et à celle de Gênes, puis poyr le compte de prête-noms de Raffaele Palizzolo sans garanties solides[5].
Le gouvernement Giolitti le suspend de ses fonctions le 30 mars 1893, met le décret disparait mystérieusement à Rome, lui permettant de rester en place quelques jours supplémentaires[2].
Le duc della Verdura conteste sa mise à l'écart auprès du Conseil d'État, qui lui donne raison, considérant que le gouvernement était informé voire décisionnaire de ces opérations irrégulières[6].
Il préside la Société sicilienne d'histoire de la patrie (it) de 1899 à 1904[1], ainsi que la Croix-Rouge italienne[2].
Distinctions
- Grand Officier (8 décembre 1866) avec grand cordon (20 janvier 1898) de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[1] ;
- Commandeur de l'Ordre de la Couronne d'Italie[1].
Notes et références
- « Scheda senatore DELLA VERDURA (BENSO) Giulio », sur notes9.senato.it (consulté le )
- (it) « IL DUCA DELLA VERDURA, SINDACO DELLE », sur Archivio - la Repubblica.it (consulté le )
- (it) Francesco Crispi, Ultimi casi della rivoluzione siciliana esposti con documenti da un testimone oculare \i.e. Francesco Crispi!, coi tipi dei f.lli Canfari, (lire en ligne)
- (it) Orazio Cancila, Palermo, Gius.Laterza & Figli Spa, (ISBN 978-88-581-1516-9, lire en ligne)
- Salvatore Lupo, Histoire de la mafia des origines Ă nos jours, Flammarion, (ISBN 2-08-211805-3 et 978-2-08-211805-7), p. 155-156
- « XV. Lettre d'Italie. La crise monétaire. – L'Etat gendarme. – La loi de Gresham. – L'augmentation du change. – Le payement des coupons de rentes. – Nouveaux emprunts. », dans Vilfredo Pareto, Libre-échangisme, protectionnisme et socialisme. Œuvres complètes, t. IV, Genève, Librairie Droz, coll. « Travaux de Sciences Sociales », (lire en ligne), p. 164-169
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :