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Gilles Petitpierre

Gilles Petitpierre, né le à Neuchâtel, est un homme politique et juriste suisse.

Gilles Petitpierre
Illustration.
Gilles Petitpierre
Fonctions
Conseiller aux États
–
LĂ©gislature 44e (1991-1995)
Conseiller national
–
LĂ©gislature 41e (1979-1983)
42e (1983-1987)
43e (1987-1991)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Neuchâtel (Suisse)
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Parti radical-démocratique (PRD)
Zofingue
Père Max Petitpierre
Mère Antoinette Petitpierre
Conjoint Anne Petitpierre
Diplômé de Université de Neuchâtel
Université de Genève
Profession Professeur d’Université
Homme politique
Avocat
Distinctions Docteur honoris causa de l’Université de Neuchâtel (2010)
Gilles Petitpierre par Erling Mandelmann, (entre 1989 et 1993).

Biographie

Sa famille est originaire de Neuchâtel et de Couvet. Licencié ès lettres de l'université de Neuchâtel et docteur en droit de l'université de Genève, il a été professeur de droit privé à l'université de Genève jusqu'en 2005 et doyen de la Faculté de droit de 2000 à 2002.

Il est successivement conseiller national radical de 1979 à 1991, puis conseiller aux États représentant le canton de Genève de 1991 à 1995[1]. Il préconise avec son collègue René Rhinow en 1990 une réforme du Parlement et du gouvernement (Conseil fédéral) après la démission d'Elisabeth Kopp. Membre de nombreuses commissions, notamment affaires étrangères, environnement-énergie-aménagement du territoire, sciences-éducation-culture, enquête parlementaire (démission de Madame E. Kopp), il a été rapporteur en particulier pour la loi sur l'environnement et le nouveau droit du mariage. Retiré du Parlement en 1995, il est candidat malheureux au Conseil fédéral lors de l'élection du successeur de Jean-Pascal Delamuraz en 1998. Le transfert de ses papiers de Genève à Savagnier dans le canton de Neuchâtel en vue de cette succession apparaît incongrue à une partie de l'opinion publique[2]. Cette candidature sauvage relance et accélère le processus d'abrogation de la clause constitutionnelle qui tend à empêcher deux personnes du même canton de siéger ensemble au Conseil fédéral[3]. Il a siégé de 1987 à 1991 parmi les libéraux à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Il a fait partie de la délégation suisse à l'Union interparlementaire.

Il est le fils de l'ancien conseiller fédéral Max Petitpierre.

Éléments chronologiques

  • 1958 : MaturitĂ© classique Ă  Neuchâtel
  • 1963 : Licence en lettres (classiques) Ă  Neuchâtel
  • 1966 : Licence en droit, Genève
  • 1968 : Brevet d'avocat, Genève
  • 1971 : Doctorat en droit, Genève
  • 1972 : Enseignement du droit civil et du droit des obligations Ă  l'UniversitĂ© de Genève
  • 1972 Ă  1995 : Membre de la Commission qui a prĂ©parĂ© la rĂ©vision du Code civil suisse (droit de la famille) et de la Commission d’experts qui a prĂ©parĂ© de nouvelles règles sur la protection de la personnalitĂ© en gĂ©nĂ©ral et dans le domaine mĂ©dical en particulier.
  • 1973 Ă  1977 : Membre de la Commission d’experts chargĂ©e de prĂ©parer la rĂ©vision totale de la Constitution fĂ©dĂ©rale.
  • 1976 : EntrĂ©e au Parti radical
  • 1979 : Conseiller national, Genève
  • 1980 : Abandon de la profession d'avocat
  • 1987 - 1992 : Membre de la dĂ©lĂ©gation suisse Ă  l'AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe
  • 1981 - 1991 : Vice-prĂ©sident de l’Association suisse Pro-Infirmis
  • 1985 - 1995 : PrĂ©sident de la branche romande de la SociĂ©tĂ© pour la protection de l’environnement
  • 1989 - 2001 : PrĂ©sident du Conseil de Fondation du SANU Ă  Bienne
  • 1998-2007 : Membre du Conseil supĂ©rieur de la magistrature de la RĂ©publique et Canton de Genève
  • 1990 : dĂ©pĂ´t d’une initiative parlementaire et d’une motion pour la rĂ©forme du Parlement et pour la rĂ©forme du Gouvernement prĂ©parĂ©es en commun avec le Conseiller aux États RenĂ© Rhinow.
  • 1990 : dĂ©pĂ´t d’une initiative parlementaire sur la politique europĂ©enne de la Suisse en concours avec les conseillers Fulvio Caccia et Peter Sager
  • 1991 - 1995 : Conseiller aux États (Genève)
  • 1996 - 2016 : Membre du Conseil de Fondation de l’Orchestre de la Suisse Romande
  • 1997 - 2004 : Membre de la Commission d’éthique de l’Office de la jeunesse (Genève)
  • Depuis 2004: Membre du curatorium de la Stiftung Weltethos Schweiz
  • 2005 - 2009 : Membre du Bureau du district de Pro Juventute Genève
  • 2000 - 2001 : PrĂ©sident du comitĂ© de l’organisation de projet du statut du district bilingue de Bienne
  • 2000 - 2002: Doyen de la facultĂ© de droit de Genève
  • 2004 - 2006 : Vice-prĂ©sident du Conseil de fondation de l’Institut des hautes Ă©tudes internationales Ă  Genève (IUHEI)
  • 2006 - 2008 : Membre du Conseil de Fondation de Pro-Juventute Suisse
  • 2009 - 2013 : Membre du groupe interdisciplinaire « Enseignement laĂŻc et fait religieux Â» du DĂ©partement de l’instruction publique (Genève)
  • 2009 - 2015 : PrĂ©sident de l’association Frères de nos Frères
  • 2010 : Docteur honoris causa, universitĂ© de Neuchâtel
  • 2010 - 2014 : Membre du Conseil de Fondation de Pro-Juventute Genève (membre du Bureau de Ă  )

Notes et références

  1. Ariane Dayer, « Gilles Petitpierre Pourquoi j'ai perdu patience », L'Hebdo,‎ , p. 31
  2. Le Matin, "Succession de Jean-Pascal Delamuraz: Petitpierre: son étoile pâlit". 5 mars 1998.
  3. 24 heures, "Clause des cantons: les États reculent pour mieux sauter", 1er mai 1998

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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