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Giacomo Martorelli

Giacomo Martorelli, né à Naples le et mort à Ercolano le , est un grammairien et antiquaire italien.

Giacomo Martorelli
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Biographie

Giacomo Martorelli naquit à Naples le . Initié de bonne heure à la connaissance des langues anciennes, il fut choisi pour en donner des leçons au séminaire archiépiscopal, où il enseignait aussi la géométrie. En 1747, il se présenta pour concourir à la chaire de grec à l’université. Il traduisit en italien la Méthode grecque de Port-Royal ; il recueillit les meilleurs opuscules sur les divers dialectes grecs, qu’il accompagna d’une version littérale. Un traité que Martorelli publia sur un vase antique conservé au musée royal, et dont l’usage était contesté par les savants, le fit connaître comme archéologue[1]. Il mourut d’une hydropisie le et fut inhumé dans l’église Sainte-Anne, près du savant jurisconsulte Pasq. Cirillo. Martorelli passe pour un écrivain élégant ; il avait fait une étude approfondie des poètes grecs, et en particulier d’Homère.

Ĺ’uvres

  • De regia theca calumaria, Naples, 1756, 2 vol. in-4°, fig. C’est la description du vase antique du musĂ©e royal. Quelques savants conjecturaient que le vase avait dĂ» servir Ă  renfermer des parfums. Martorelli soutient que c’est une Ă©critoire ; mais, pour Ă©tablir son opinion, qui d’ailleurs est assez probable, il a dĂ» remonter Ă  l’origine de l’écriture, et passer en revue les divers procĂ©dĂ©s dont on s’est servi pour Ă©crire chez toutes les nations. Examinant ensuite les figures en argent incrustĂ©es sur ce vase, il cherche Ă  prouver qu’elles reprĂ©sentent les sept planètes .
  • Dell’antiche colonie venute in Napoli, ibid., 1764-73, 2 vol. in-4°. Quoique publiĂ© sous le nom de Mich. Maccineca, son disciple, cet ouvrage est incontestablement de Martorelli (voy. la Bibliot. napolitana de Giustiniani, 7). Le premier volume traite des colonies envoyĂ©es par les PhĂ©niciens, le second de celles qui sont venues de l’Arabie. Un troisième, consacrĂ© aux colonies arrivĂ©es d’Afrique, et qui, suivant Giustiniani, ne pouvait manquer de faire le plus grand honneur Ă  Martorelli, Ă©tait sous presse lorsqu’il mourut. L’impression suspendue par cet Ă©vĂ©nement n’a point Ă©tĂ© reprise, parce que l’auteur prĂ©tendu n’ira jamais y mettre la main. Cet ouvrage est savant, mais paradoxal, et l’opinion de Martorelli sur l’origine de Naples, quoique prĂ©sentĂ©e avec beaucoup de talent et appuyĂ©e de toutes les ressources d’une Ă©rudition peu commune, n’a point Ă©tĂ© adoptĂ©e par ses compatriotes.

Notes et références

  1. (it) « Martorèlli, Giacomo Orazio nell'Enciclopedia Treccani », sur treccani.it (consulté le ).

Bibliographie

  • Domenico Diodati, Elogio di Jacopo Martorelli, Naples, (lire en ligne) ;
  • Emilio Amedeo De Tipaldo, Biografia degli Italiani illustri, vol. IV, Venise, , 370 et suiv. ;
  • Fausto Francesco Orlando, Elogio del defunto Giacomo Martorelli, Naples, ;
  • Storia della universitĂ  di Napoli, Naples, , 452, 458.

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