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Gestion du trafic

Les outils de gestion du trafic

La gestion du trafic routier urbain

Le tout premier feu de circulation fut installé à Londres au début du XXe siècle.

Avec l'extension urbaine et le développement des voitures particulières, les systèmes de régulation du trafic naissaient en Europe dans les années 1960, et avec eux naissaient 3 grandes approches, ou principes de base.

Ces trois approches, bien que complémentaires, sont bâties sur des concepts radicalement différents :

  • La première que l’on pourrait appeler l’« Ă©cole anglaise », s’est attachĂ©e Ă  essayer de rĂ©soudre les problèmes de trafic par une vision mathĂ©matique. Elle s’est illustrĂ©e Ă  travers des modèles comme TRANSYT. TRANSYT a Ă©tĂ© conçu avec comme postulat de dĂ©part un rĂ©seau non saturĂ©. Mais du fait de cette hypothèse de dĂ©part, il s’est trouvĂ© dès les annĂ©es 1970 dans l’impossibilitĂ© de gĂ©rer la saturation apparaissant dans les grandes mĂ©tropoles.

Du fait de cette impossibilité totale pour TRANSYT de gérer des réseaux saturés, et sous la critique de systèmes temps réel nés en France, les concepteurs de SCOOT, le TRL (Trafic research laboratory), le faisaient évoluer vers TRANSYT 7, puis vers le système SCOOT. Aujourd'hui les systèmes issus de cette démarche sont entre autres les systèmes de régulation SCOOT, SCATS et PRODYN.

  • Dans le mĂŞme temps on voyait naĂ®tre une « Ă©cole allemande » menĂ©e par Siemens, dont les principes Ă©taient de travailler sur des coordinations horaires particulièrement bien calibrĂ©es. Cette approche fonctionna relativement bien surtout dans les pays d'Europe du Nord oĂą le trafic Ă©tait plus rĂ©gulier et les conducteurs disciplinĂ©s. Devant l’augmentation du trafic, elle fut abandonnĂ©e dans les annĂ©es 1990 par SIEMENS au profit de SCOOT, et de modèles temps rĂ©els comme MOTION installĂ© Ă  Cologne.
  • Enfin une troisième Ă©cole naissait en France, sur la base d’une approche diffĂ©rente. Son principe pourrait ĂŞtre le suivant : « rien ne remplace l’expĂ©rience humaine », et le meilleur système de rĂ©gulation est encore le cerveau humain. DĂ©laissant les modèles mathĂ©matiques Ă  l'exception du système PRODYN, proche des approches anglaises, la majoritĂ© des systèmes français, Ă©quipements terminaux ou systèmes centraux sont en règle gĂ©nĂ©rale des boĂ®tes Ă  outils informatiques et mathĂ©matiques, permettant aux ingĂ©nieurs de bâtir des stratĂ©gies spĂ©cifiques adaptĂ©es Ă  chaque cas. Dans cette Ă©cole on peut citer les contrĂ´leurs AXIMUM-Sagem/ LACROIX/EVR et les systèmes centraux SPIE, GERTRUDE, SERFIM TIC (SERELEC), SAGEM/AXIMUM ou encore THALES.

De nos jours la plupart des grandes métropoles sont dotées de systèmes de gestion du trafic.

Enfin, depuis les années 2000, une vague de système voit le jour dans les agglomérations françaises. Ces systèmes pallient l'obsolescence de ceux existants, et sont l'occasion pour les exploitants de se doter d'outils innovants permettant de mettre en œuvre et évaluer les plans de déplacements urbains (PDU).

Les premiers de cette toute nouvelle génération de systèmes sont le PC SITER des Hauts-de-Seine (92) qui est le plus important installé en France. Il a été développé par le groupe AXIMUM.

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