Georges Mazenot
Georges Mazenot, né à Mâcon le et mort à Plottes le [1], est un écrivain et haut fonctionnaire français, administrateur colonial et préfet au Congo, historien du Congo, sous-préfet et préfet en France métropolitaine, connu pour les contrats Mazenot.
| Préfet de l'Ain | |
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Claude Guizard (d) | |
| Préfet de la Mayenne | |
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(Ă 86 ans) |
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Biographie
Élève de l'École nationale de la France d'outre-mer, promotion 1948, il travaille en 1949-1950 à l'Assemblée de l'Union française[2] Il devient administrateur colonial au Congo. Il est chef de district de Makoua de 1956 à 1958. De 1960 à 1963, il est dans le Congo indépendant (Congo Brazzaville, République du Congo) préfet de la Likouala Mossaka (département de la Cuvette), résident à Fort-Rousset[3]. Il a obtenu ensuite un doctorat d'histoire du 3e cycle en 1969 avec la thèse La Likouala-Mossaka, histoire de la pénétration du Haut-Congo, 1878-1920, le premier livre d'histoire sur la Cuvette congolaise[4] - [5].
Sous-préfet de l'arrondissement de Florac en 1967, il est à la base du Parc national des Cévennes. On lui doit les contrats Mazenot, conventions permettant de rémunérer des agriculteurs pour l'entretien de l'environnement : murets, terrasses, canaux d'irrigation ; résultat d'un compromis entre l'État et les habitants du Parc pour éviter le dépeuplement du parc, et qui a résulté à une mode de gestion bien différente de celle des autres parc nationaux[6] - [7] - [8].
Successivement sous-préfet de l'arrondissement de Molsheim, de l'arrondissement de Rennes et de l'arrondissement de Montbéliard, il est nommé le préfet de la Mayenne et en 1985 préfet de l'Ain[9]. Dans cette dernière fonction, il a organisé dans son département un teste d'alarme avec le turbophone, qui a été médiatisé depuis[10]. Le turbophone était le premier produit que Xavier Niel, alors jeune programmeur de 19 ans, avait réalisé à Cogecom[11] - [12].
En 1988, il prend congé de sa fonction de préfet. En 1991, il est encore sollicité comme candidat de l'opposition pour la mairie de Tournus, mais il ne sera pas élu[1].
Publications
- « Le problème de la Licona-Nkundja et la délimitation du Congo français et de l'État indépendant », Cahiers d'études africaines, 1967, vol. 7, no 25, p. 128.
- « La Likouala-Mossaka, histoire de la pénétration du Haut Congo, 1878-1920 » (thèse)[13].
- « Carnets du Haut-Congo, 1959-1963 », L'Harmattan 1996[14].
- « Le dernier commandant. Mémoires d'outre-mer », L'Harmattan 1996.
- « Évaluer la colonisation », L'Harmattan 1999.
- « Sur le passé de l'Afrique noire », L'Harmattan 2005.
Notes et références
- Daniel Deriot, Saône-et-Loire, Georges Mazenot, ancien préfet, n'est plus, 4 novembre 2013
- Archives nationales d'outre-mer ANOM : Mazenot (Georges), L'Assemblée de l'Union Française (1949/1950)
- Archives nationales d'outre-mer ANOM : Gouvernement général de l'Afrique équatoriale française. Poste de Fort-Rousset (1909-1960)
- Abraham Constant Ndinga Mbo, Savorgnan de Brazza, les frères Tréchot et les Ngala du Congo-Brazzaville (1878-1960), L'Harmattan, 2006, p. 101-12
- Angèle Konzot La résistance mbochi à la CFHBC des frères Tréchot, 8 juin 2015
- Parc national des Cévennes, Programme d’aménagement 2006-2010 p. 68
- Raphaël Larrère, Bernadette Lizet, Martine Berlan-Darqué Histoire des parcs nationaux: Comment prendre soin de la nature ?, Éditions Quae, 14 avril 2009, p. 93
- Dominique Juhé-Beaulaton, Effervescence patrimoniale au Sud: Entre nature et société, IRD éditions, 17 janvier 2017 p. 66.
- Georges Mazenot sur Vie Public
- Extrait de : Daniel Ichbiah, Jean-Martial Lefranc, Les Rebelles numeriques, Éditions First - septembre 2014
- Solveig Godeluck, Emmanuel Paquette, Xavier Niel, la voix du pirate, edi8, 2016, chapitre « Le pirate du Minitel ».
- Hubert Deschamps, Mazenot (Georges). — La Likouala-Mossà ka, histoire de la pénétration du Haut Congo, 1878-1920, compte-rendu, in Revue française d'histoire d'outre-mer 1971 volume 58 no 211, p. 243 [lire en ligne]
- Florence Bernault, Mazenot (Georges) : Carnets du Haut-Congo. 1959-1963 ; Le dernier commandant. Mémoires d'outre-mer, compte-rendu, in Revue française d'histoire d'outre-mer 1998, volume 85, no 321, p. 99-100 [lire en ligne]