Georges Bonnac
Georges Bonnac est un militant syndical socialiste et résistant français, né le à Bordeaux et mort le 3 ou le 30 en déportation au camp de concentration de Melk (de) en Autriche.
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(FR) |
Activité |
Secrétaire de la fédération CGT des services publics et de santé Résistant FFI Ffonctionnaire municipal |
Lieu de détention |
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Il est pendant l'été 1940 à l’origine du premier groupe de résistance formé à Bordeaux, et organise des actions dans tout le Sud-Ouest. Chef régional du groupe Libération-Nord, dirigeant de la CGT clandestine, il est choisi par le Conseil national de la Résistance pour diriger dans la région « B » les Mouvements unis de la Résistance jusqu'à son arrestation en mai 1944[1].
Biographie
Georges Bonnac naît le à Bordeaux[2].
Une fille, Gilberte, naît en 1926 de son mariage. Georges est fonctionnaire municipal dans sa ville natale, où il atteint le grade de chef de service[2].
À l'âge de 22 ans, en 1925 il s'implique dans le syndicalisme : à la mairie de Bordeaux il devient secrétaire de la section du personnel ouvrier, puis secrétaire général du syndicat CGT. À ce titre il est délégué en septembre 1935 au 29e congrès national de la centrale syndicale, puis au 36e en mars 1936 : il y représente la fédération des services publics[2].
En 1937 il devient secrétaire de la fédération CGT des services publics et de santé, fonction qu'il exercera jusqu'à son arrestation. Il est en août 1939 au nombre des dirigeants de la CGT qui signent ma déclaration qui condamne le pacte germano-soviétique[2].
Actif politiquement à la SFIO, il participe pendant l'été 1940 à la mise en place en Gironde d'un Comité d'action socialiste dirigé par Fernand Audeguil. En liaison avec Henri Ribière il monte et dirige un groupe clandestin rattaché à Libération-Nord. Sous divers pseudonymes (Canevas, Brasseur, Borgeois ou Bernardet) il participe à plusieurs actions de résistance, y compris dans les Landes et dans le centre de la France, et devient le chef régional des Mouvements unis de la Résistance pour la région B[2] - [3].
La police française l'interpelle à Bordeaux le [4] et le livre à la Gestapo qui le torture[1]. Le [3] les Allemands le déportent en Autriche à Mauthausen, puis à Melk dans une annexe de ce camp où il meurt en janvier 1945[2].
Hommages
Georges Bonnac est nommé à titre posthume commandeur de la Légion d'honneur. Il est l'éponyme d'une rue du centre de Bordeaux[2].
Notes et références
- Lead Off, « Georges Bonnac », sur Mémoire et Espoirs de la Résistance (consulté le )
- Jeanne Siwek-Pouydesseau et Jean-Pierre Besse, « Bonnac Georges », sur maitron.fr (consulté le )
- Gabriel Delaunay, « Hommage à George Bonnac », sur www.ffi33.org (consulté le )
- Sa citation à l’ordre de la Nation indique la date de mars 1944.