George Nugent-Temple-Grenville
George Nugent-Temple-Grenville ( - ) est un homme d'État britannique.
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères | |
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19 - | |
Secrétaire d'État à l'Intérieur | |
19 - | |
Leader de la Chambre des lords | |
Membre du 14e Parlement de Grande-Bretagne (d) 14e Parlement de Grande-Bretagne (d) | |
Lord-lieutenant d'Irlande | |
Membre de la Chambre des lords |
Marquess of Buckingham (en) | |
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- |
Naissance | |
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Décès |
(Ă 59 ans) Stowe |
SĂ©pulture | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père | |
Mère |
Elizabeth Wyndham (en) |
Fratrie |
Charlotte Williams-Wynn (en) Thomas Grenville William Grenville Hester Grenville (d) |
Conjoint |
Mary Elizabeth Nugent, Baroness Nugent of Carlanstown (d) (Ă partir de ) |
Enfants |
Richard Temple-Nugent-Brydges-Chandos-Grenville Mary Anne Nugent-Temple-Grenville (d) George Nugent Grenville |
Parti politique | |
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Distinction |
Biographie
Il est le fils aîné de George Grenville, Premier ministre de Grande-Bretagne, et de son épouse Elizabeth Wyndham, fille de William Wyndham et est né le . Il est le neveu de Richard Grenville-Temple, et le frère aîné de Thomas Grenville et de William Grenville (1er baron Grenville), également premier ministre de la Grande-Bretagne. En 1764, il est nommé caissier de l'échiquier. Il fait ses études au Collège d'Eton de 1764 à 1770 et est inscrit à Christ Church, Oxford en 1770. Il succède à son père le . En 1774, il entreprend un Grand Tour à travers l'Italie et l'Autriche. En 1775, il épouse l'hon. Mary Nugent, fille de Robert Nugent[1].
Carrière politique
Il est élu député de Buckinghamshire aux élections générales de 1774. À la Chambre des communes, il se révèle être un critique acerbe de la politique américaine de Lord North. En , il succède à son oncle sous le nom de comte Temple et passe à la Chambre des lords[3].
Il prend également les noms de famille supplémentaires Nugent et Temple le donnant le nom de famille composé Nugent-Temple-Grenville. En 1782, Lord Temple est nommé Lord Lieutenant du Buckinghamshire et en , il devient membre du Conseil privé et Lord lieutenant d'Irlande au ministère de Lord Shelburne. Il joue un rôle déterminant dans la promulgation de la loi de 1783 sur la renonciation, qui complète l'indépendance législative accordée à l'Irlande en 1782. En tant que Lord Lieutenant d'Irlande et par mandat royal, il crée l'ordre de Saint-Patrick en , avec lui-même comme premier grand maître. Il quitte l'Irlande en 1783 et tourne de nouveau son attention vers la politique anglaise. Il jouit de la confiance du roi George III et s'étant opposé à Charles James Fox sur le projet de loi sur les Indes orientales, il est autorisé par le roi à dire que « celui qui votait pour le projet de loi indien n'était pas seulement son ami, mais serait considéré par lui comme un ennemi. » Un message qui assure la défaite du projet de loi. Il est nommé secrétaire d'État lorsque William Pitt le Jeune (le fils de la sœur de son père) forme son ministère en , mais démissionne trois jours plus tard.
En , Lord Temple est créé marquis de Buckingham. En , il est à nouveau nommé Lord Lieutenant d'Irlande, cette fois sous Pitt, mais son second mandat à ce poste eut moins de succès que le premier. Grattan le dénonce pour extravagance. Le Parlement irlandais le blâme pour avoir refusé de transmettre à l'Angleterre une adresse appelant le prince de Galles à assumer la régence; et il ne pouvait maintenir sa position qu'en recourant à la corruption à grande échelle. À la mort de son beau-père en 1788, Lord Buckingham lui succède comme 2e comte Nugent. Cependant, puisqu'il occupe déjà le rang supérieur de marquis, il n'est jamais connu sous ce titre. Devenu très impopulaire, il démissionne de ses fonctions en .
Lord Buckingham ne prend par la suite que très peu de part à la politique, bien qu'il se prononce en faveur de l'acte d'union de 1800. Son épouse est décédée en 1812 et il meurt le , à Stowe, dans le Buckinghamshire, dans sa résidence. Il est enterré à Wotton. Il laisse deux fils: Richard Temple-Nugent-Brydges-Chandos-Grenville (1er duc de Buckingham et Chandos) et George Nugent Grenville.
Notes et références
- « GRENVILLE, George (1753-1813). », History of Parliament Online (consulté le )
- Christine Casey, The Buildings of Ireland : Dublin, New Haven, Yale University Press, , 756 p. (ISBN 978-0-300-10923-8, lire en ligne), p. 622
- « GRENVILLE, George (1753-1813). », History of Parliament Online (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « George Nugent-Temple-Grenville, 1st Marquess of Buckingham » (voir la liste des auteurs).
- (en) « George Nugent-Temple-Grenville », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [Nugent-Temple-Grenville (en) Lire en ligne sur Wikisource].
Liens externes
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- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en) Hansard 1803–2005
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :