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Gentilhommière de la Meslerie

La gentilhommière de la Meslerie est un château situé à Saint-Julien-de-Concelles, en France[1].

Gentilhommière de la Meslerie
Le logis
Présentation
Type
Gentilhommière
Destination initiale
Maison de campagne
Destination actuelle
Propriété privée
Style
Architecte
Construction
Propriétaire
Propriété privée
Patrimonialité
Coordonnées
47° 14′ 52″ N, 1° 23′ 50″ O
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte de la Loire-Atlantique
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Localisation

La gentilhommière est située sur la commune de Saint-Julien-de-Concelles, dans le département de la Loire-Atlantique, et ouvre sur la route des Meuniers (D374).

Historique

F.-L. Seheult, portrait anonyme.

La gentilhommière est achevée en 1820.

Jean Gabriel Cheguillaume (1758-1826), un bourgeois nantais fortuné, a racheté la terre de la Meslerie au seigneur de Saint-Julien, le baron du Gué-au-Voyer, contraint, à la Révolution, d'émigrer. Sa famille, restée sur place, est obligée de se dessaisir du terrain, où la maison était en pleine reconstruction (documents d'époque aux Archives départementales).

Le projet initial a été remanié lors de la reconstruction.

La terre de la Meslerie (1640 aux Archives départementales) fait l'objet, au début du XVIIIe siècle, de la procédure féodale du retrait lignager. Le seigneur de Saint-Julien, Damien de Chandenier, voulait un pavillon d'été, à la place de la maison basse mais la Révolution le contrait à émigrer.

La presque totalité du site est classé et/ou inscrit à l'Inventaire des monuments historiques[1].

Elle fut plus tard la propriété de la famille de Gérald van der Kemp, mais fut vendue en 1929, ce qui fut un déchirement pour ce dernier, car cette maison lui était très chère, et il y gardait de très bons souvenirs : on le surnommait d'ailleurs "L'enfant de la Meslerie".

Description

La chapelle Sainte-Catherine de la Meslerie.

Le style, typique de François-Léonard Seheult, est un bel exemple de maison de campagne de la région nantaise dont l'originalité réside dans un salon circulaire, débordant en demi-cercle sur la façade arrière.

Au rez-de-chaussée, deux pièces, traversantes sur les côtés, et le salon circulaire, une vaste cage d'escalier et une bibliothèque. Cet étage est ouvert, sur le devant, par une terrasse (dont la balustrade est postérieure), et par un perron sur l'arrière.

Au premier niveau, des demi-colonnes engagées de style dorique sans stylobate, surmontées de pilastres ioniques, d'un style néo-grec (retour à l'antique, fin du XVIIIe siècle et début du XIXe siècle), sans fronton, aux ailes presque sans décor et aux pignons aveugles.

Une grande grille, sur le côté de la cour, plus ancienne que la maison, est l'ouverture originelle sur un chemin, déclassé, qui conduisait au Loroux-Bottereau.

L'axe actuel du bâtiment, les deux granges symétriques et l'allée d'accès sont postérieurs à la Révolution.

La chapelle est antérieure à la maison, puisqu'elle date de 1701 (clef de voûte de la porte) et serait dédiée à Sainte Catherine ; elle était alors la chapelle du Seigneur de Saint-Julien-de-Concelles. Sa charpente était d'ailleurs dissimulée par un plafond de planches peintes, et elle possède aussi un retable lavallois en stuc et marbre. Malheureusement, elle fut abîmée par la Révolution française : par exemple, on peut noter la disparition du tableau d'autel, mais aussi la destruction des statues de son retable.

Certaines autres maisons des environs de Nantes ont une pareille disposition.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architecture :

Références

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