Gaston Bazile
Biographie
En 1900, il fait partie des rédacteurs de l'hebdomadaire satirique de gauche Vauvert frondeur, fondé par Raoul Boissier[1]. Il signe successivement sous les pseudonymes « Satyrix », « Nos », « Tzark » et « Jean d'Amour »[2].
Il est membre du Parti républicain, radical et radical-socialiste. Sous cette étiquette, il est élu député du Gard lors des élections législatives de 1924. En 1926, il est nommé pour quelques jours sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique dans l'éphémère second gouvernement Herriot.
Réélu en 1928, il quitte la Chambre des députés en 1931, année de son élection au Sénat. Il conserve son mandat de sénateur jusqu'à la chute de la Troisième République.
Il vote, le , en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Il ne retrouve pas de mandat parlementaire après la Libération.
Il est le père d'André Bazile, adjoint au maire de Nîmes de 1959[3] à 1965, cofondateur de la feria de Pentecôte[4].
Références
- Émile Guigou, « Anticléricalisme et libre pensée à Vauvert en 1900 », Bulletin de la Société d'histoire de Vauvert-Posquières, no 2 1995, p. 42.
- Alain Teulade, « Présentation et analyse de Vauvert frondeur », Bulletin de la Société d'histoire de Posquières-Vauvert, no 7, juin 2007, p. A.
- https://www.nimes.fr/fileadmin/directions/archives/dossiers_historiques/elections/conseil_municipal_1959.pdf
- Cabanel 2015.
Voir aussi
Bibliographie
- « Gaston Bazile », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Patrick Cabanel, « Gaston Bazile », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 208-209 (ISBN 978-2846211901)
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :