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Gardes wallonnes (rexisme)

En , le parti rexiste, dans la foulĂ©e de la levĂ©e de formations paramilitaires pour lutter contre le bolchevisme sur le front de l'Est, crĂ©e des Gardes wallonnes chargĂ©es de la surveillance du « front intĂ©rieur Â».

ÉquipĂ©es, armĂ©es et soldĂ©es par la Wehrmacht, ces gardes wallonnes sont recrutĂ©es d'abord au sein des « Formations de combat Â» (la milice — non armĂ©e — du Mouvement rexiste) et dans les milieux d'anciens combattants de 1940. Dans les faits, les occupants les destinent Ă  remplir une fonction de police[1] - [2]. Lors de la mise sur pied dĂ©finitive en octobre 1941, le commandement de la Garde wallonne est confiĂ© au major Torne, secondĂ© par le capitaine-commandant de rĂ©serve (artillerie) Jean Malherbe. Au fil du temps, trois bataillons sont constituĂ©s. VentilĂ©s en Wallonie (le IIe Ă  Mons, le IIIe Ă  Liège) ainsi que dans le dĂ©partement français du Nord (le Ier Ă  Douai), ils se dĂ©composent en un nombre variable de compagnies, chaque compagnie Ă©tant elle-mĂŞme rattachĂ©e Ă  un bataillon allemand. Les autoritĂ©s allemandes transmettaient leurs ordres aux responsables des diffĂ©rentes compagnes. L'occupation se prolongeant, la Garde wallonne Ă©tendit ses fonctions de protection des installations militaires Ă  la traque du marchĂ© noir puis elle en vint Ă  servir d'auxiliaire Ă  la Feldgendarmerie dans la recherche des rĂ©fractaires au Travail obligatoire. Après le DĂ©barquement, fin juin 1944, elle fut totalement assimilĂ©e Ă  une unitĂ© allemande, et ses dĂ©bris se replièrent outre-Rhin Ă  la LibĂ©ration.

Notes et références

  1. Paul Struye, G. Jacquemyns, José Gotovitch, La Belgique sous l'occupation allemande, 1940-1944, Éditions Complexe, 2002, (ISBN 2-87027-940-X)
  2. Michel Bailly, « CE N'ETAIT PAS UN JEU DE BOY-SCOUT », sur lesoir.be, (consulté le ).
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