Gannett

Gannett Corporation naît en 1906, lorsque Frank Gannett et ses associés achètent une participation dans le journal Elmira Gazette à Elmira, dans l'État de New York[2]. À partir de cette petite entreprise, Gannett et ses associés s'élargissent progressivement avec l'achat d'un autre journal local et fusionnent les deux journaux pour former le Star Gazette[2]. En 1912, Gannett achète le journal Ithaque, dans les environs d'Ithaca, dans l'État de New York[2].

En 1918, Frank Gannett et ses associés déménagent à Rochester où ils achètent deux journaux, les fusionnent ensemble pour créer le Rochester Times-Union[2]. En 1923, Frank Gannett achète la participation de ses associés, et forme le groupe Gannett Corporation[2]. À cette époque, l'entreprise se compose de six journaux situés dans quatre villes du nord de l'État de New York[2].

Au cours des vingt-cinq années suivantes, Gannett corporation s'élargit dans tout le Nord des États-Unis[2]. L'entreprise devient une innovatrice majeure de la technologie de 1929, les salles de rédactions sont équipées de radio sur ondes courtes pour accélérer la collectes des nouvelles[2]. Les presses d'imprimerie sont adaptées pour la couleur dès 1938[2]. En 1947, la compagnie exploite vingt-et-un journaux et sept stations de radio[2].

Peu de temps avant la mort de Frank Gannett, en 1957, Paul Miller est élu président et chef de la direction de Gannett Corporation[2]. C'est sous la direction de Miller, dans les années 1960, que l'entreprise cesse d'être un groupe de journaux régionaux pour se développer vers une base nationale. Avec trente-trois quotidiens et douze hebdomadaires, six stations de radio et deux stations de télévision, l'entreprise clôture les années 1960 avec son apparition comme Holding sur le New York Stock Exchange, en 1969[2]. En 1971, Gannett Corporation fusionne avec Federated Publications, en 1977 c'est la fusion avec le groupe des journaux Speidel[2]. En 1979, Gannett fusionne avec Combined Communications dans ce qui est alors la plus grande fusion dans l'industrie des médias aux États-Unis[2]. Avec ces fusions est venue la possibilité de diversification. En 1979, Gannett détient soixante-dix-huit quotidiens dans trente-trois États américains, vingt-et-un journaux hebdomadaires, sept canaux locaux de télévision et quatorze stations de radio[7]. Mais le défi majeur est la création d'un nouveau quotidien national. Le 15 septembre 1982 c'est la parution du USA Today[2]. Le quotidien s'établit rapidement sur le marché national américain, en vendant plus de 1,3 million d'exemplaires par jour dans tous les États-Unis à la fin de 1983[2]. En 2007, son tirage quotidien est d'environ 2,30 millions d'exemplaires, ce qui en fait le quotidien le plus vendu quotidiennement aux États-Unis[2].

• WBIR-TV à Knoxville (Tennessee)
• WXIA-TV et WATL-TV à Atlanta (Géorgie)
• WUSA-TV à Washington
• KPNX à Phoenix
• WTSP à Tampa (Floride)
• KARE à Minneapolis-Saint Paul
• KUSA-TV et KTVD à Denver (Colorado)
• WKYC-TV à Cleveland (Ohio)
• KXTV à Sacramento (Californie)
• KSDK à Saint-Louis (Missouri)
• WZZM-TV à Grand Rapids (Michigan)
• WFMY-TV à Greensboro, Caroline du Nord
• WJXX et WTLV à Jacksonville, Floride
• WGRZ-TV à Buffalo
• KTHV-TV à Little Rock, Arkansas
• WLTX à Columbia, Caroline du Sud
• WMAZ-TV à Macon, Géorgie
• WCSH-TV à Portland, Maine
• WLBZ-TV à Bangor, Maine

Le président de Gannett et chef de la direction était Craig A. Dubow[18]. Mais ce dernier démissionne le 6 octobre 2011 pour des raisons de santé. Gracia Martore lui succède[19] - [20]. Les autres membres de la haute direction sont[21]:

En 1999, la Division des journaux de Gannett publie ses principes d'éthique et désire devenir un leader parmi les entreprises de presse aux États-Unis en établissant des lignes directrices détaillées sur l'éthique pour ses journaux[2]. Gannett annonce la formation de Gannett Communities Fund. En 2006, ce programme est rebaptisé la Fondation Gannett[22].

Environ 42 458 soit 46 % des employés américains de Gannett sont des femmes[2]. Les femmes constituent 40 % de tous les responsables et les gestionnaires de la corporation et 46 % des professionnels de l'entreprise[2]. Les minorités représentent environ 24 % des employés américains de Gannett et 15 % des gestionnaires de l'entreprise[2]. En 1979, Gannett institue le «Partners in Progress», un programme pour assurer un développement plus rapide des minorités et des femmes dans des rôles décisionnels au sein de l'entreprise[2]. Depuis la mise en œuvre du Partners in Progress, Gannett a plusieurs femmes qui siègent à son conseil d'administration[2]. Toutefois depuis 2008, Gannett est sous le feu des critiques pour avoir effectué des licenciements massifs parmi ses employés[23] tout en récompensant ses hauts dirigeants avec des bonus alors que la société admet des revenus chancelants[24].

Les journaux détenus par Gannett ont remporté 47 prix Pulitzer[2] - [25]. En 1988, Gannett reçoit un prix pour l'entreprise américaine ayant développé une conscience sociale ("America's Corporate Conscience Award") du Council on Economic Priorities pour ses pratiques d'emploi équitables[26] et un prix Catalyst pour la meilleure entreprise américaine dans l'emploi et l'avancement des femmes[27].

• Site officiel de Gannett corporation
• Gannettoid