Gūgen
Dans la culture japonaise, le principe du gūgen évite toute posture tranchée et juxtapose les discours. L'art du gūgen consiste à exhiber les discours en leur variété, les disposer pour signaler le talent de leur créateur en refusant d'endosser l'un plus que l'autre et de privilégier une valeur quelconque.
Le terme est employé dans l'introduction de L'homme qui ne vécut que pour aimer[1] de Saikaku, introduction rédigée par Gérard Siary.
Notes et références
- Paru en 2001 aux éditions Philippe Picquier pour la traduction en langue française, l'introduction et l'appareil critique, puis en 2009 chez le même éditeur pour l'édition de poche.
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