Fusillade du Parlement arménien de 1999
La fusillade du Parlement arménien de 1999 est une attaque perpétrée contre l'Assemblée nationale de la république d'Arménie le dans le bâtiment de celle-ci, à Erevan, à 17 heures 15 par un groupe d'hommes armés, tuant le Premier ministre d'Arménie Vazgen Sargsian, et sept autres personnalités politiques dont le président de l'Assemblée Karen Demirtchian.
Fusillade du Parlement arménien de 1999 | ||
Salle de l'Assemblée nationale (haut à gauche) Forces de police devant le Parlement (haut à droite) Devanture du Parlement après la fusillade (bas à gauche) Sépulture des victimes (bas à droite) | ||
Localisation | Assemblée nationale arménienne, Erevan, Arménie | |
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Cible | Premier ministre Vazgen Sargsian Membres de l'Assemblée nationale |
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Coordonnées | 40° 11′ 25,3″ nord, 44° 30′ 33,4″ est | |
Date | 17 h 15 (UTC+4) |
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Type | Fusillade | |
Armes | AK-47 | |
Morts | 8 civils | |
Blessés | 30 civils | |
Auteurs | Nairi Hunanyan (en), Karen Hunanyan (hy), Vram Galstyan, Derenik Ejanyan, Eduard Grigoryan | |
Géolocalisation sur la carte : Erevan
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Victimes
- Vazgen Sargsian, Premier ministre
- Karen Demirtchian, président de l'Assemblée nationale
- Yuri Bakhshyan (en)
- Ruben Miroyan
- Leonard Petrosian, vice-Premier ministre, ancien président de la république d'Artsakh
- Henrik Abrahamyan
- Armenak Armenakyan
- Mikayel Kotanyan
Analyse
Selon les services secrets arméniens, Vazgen Sargsian et Karen Demirtchian, considérés comme les garants de l'alliance entre l'Arménie et la Russie, ont pu être victimes d'une volonté turque de briser cette dernière. Le chef du commando, Nairi Hunanyan (en), aurait eu des liens avec Ankara et travaillé pour deux journaux turcs[1]. La Russie nie en être l'instigatrice après que l'ancien agent du FSB Alexandre Litvinenko a accusé l'armée russe d'avoir organisé l'attentat[2]. Nairi Hunanyan, quant à lui, affirme avoir agi seul[3].
En 2003, Nairi Hunanyan, son frère Karen, leur oncle Vram Galstyan, Derenik Ejanyan et Eduard Grigoryan sont condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité[4].
Notes et références
- « Après l'assassinat de ses ministres en plein Parlement, l'Arménie dénonce les services secrets turcs », dans la revue Au fil de l'épée, supplément de Nouvelles de Synergies européennes, no 41 (novembre 1999), p. 4.
- (en) MOSNEWS, « Russia Denies Involvement in 1999 Armenian Parliament Shooting », (consulté le ).
- (en) « Leader of Armenian Parliament Gunmen insists he acted alone », (consulté le ).
- (en) « One of 1999 Armenian parliament shooting perpetrators dies in prison », (consulté le ).