Front national ouvrier paysan
Le Front national ouvrier paysan (également appelé Les Francistes), est un groupuscule d'extrême droite d'inspiration fasciste fondé par Henry Coston en 1933[1] (trois ans après la fondation des Jeunesses anti-juives), en collaboration avec Jacques Ploncard d'Assac, Albert Monniot et Jean Drault. Il joue un rôle de rival du Francisme de Marcel Bucard[2].
Se voulant plus radical que ce dernier, ce mouvement éphémère se voulait antisémite[3] et se revendiquait du national-socialisme[2] dont il appliquait les principes pour la « sauvegarde de la race française ». Le Front national ouvrier paysan apparut dans les mêmes circonstances (crise économique et politique, montée des régimes autoritaires, etc.) que les diverses ligues d'extrême droite françaises durant les années 1930. Ses principaux militants appartenaient à l'équipe de La Libre Parole, journal fondé à l'origine par Édouard Drumont et relancé par Henry Coston au début des années 1930[2].
Le mouvement est dissous en 1934.
Brochure
- Henry Coston, « Que veulent les Francistes ? », Paris, Les Francistes, 1934, 30 p. Brochure de propagande des Francistes - Front national ouvrier-paysan.
Notes et références
- Notice du réseau No pasarán, « Mort d'un antisémite : Henry Coston »
- Milza 1987, p. 150-153
- Milza 1987, p. 153
Bibliographie
- Pierre Milza, Fascisme français. Passé et présent., Paris, Flammarion, coll. « Champs », , 464 p.