Front d'action politique
Le Front d'action politique (FRAP), aussi nommé Front d'action politique des salariés à Montréal, était un parti politique municipal de la ville de Montréal actif de 1969 à 1973. Il est formé en mai 1970 d'une coalition de comités citoyens formés au cours des années 1960, de militants syndicaux, de travailleurs non-syndiqués et d'étudiants.
Front d'action politique des salariés à Montréal (FRAP) | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Fondation | |
Disparition | |
Niveau | municipal |
Idéologie | Gauche |
Le FRAP constitue la principale opposition au maire Drapeau à l'élection de 1970. Le parti adopte sa plate-forme politique à son premier congrès en . À l'élection municipale du , en pleine Crise d'octobre, le maire Jean Drapeau associe de manière fallacieuse le FRAP à l'organisation terroriste du Front de libération du Québec. Le parti voit deux de ses candidats être emprisonnés sans motifs, Henri Bellemare, dans Saint-Jacques, et Jean Roy, dans Saint-Louis, mais parvient à récolter 18 % en moyenne dans chaque district. Malgré cette répression politique, le FRAP parvient à obtenir 15 % des voix, en ayant présenté des candidats dans 13 des 18 districts.
Notes et références
Articles connexes
Bibliographie
- Paul Cliche, « La violence faite au FRAP en 1970 » dans Le Devoir, 10 octobre 2020 [lire en ligne]
- Marc Comby, « L’expérience du Front d’action politique des salariés (FRAP) à Montréal 1970-1974 » dans le Bulletin d'histoire politique, Volume 19, Number 2, Hiver 2011, pp. 118–133 [lire en ligne]
- Marc Comby, « Élections municipales du - Quand un nouveau parti politique contestait Jean Drapeau » dans Le Devoir, [lire en ligne]