Accueil🇫🇷Chercher

Friedrich Alpers

Friedrich Ludwig Herbert Alpers, Ă©galement surnommĂ© Fritz Alpers, nĂ© le  Sonnenberg et mort le  Ă  Mons[1], est un homme politique allemand, membre du NSDAP, Ministre de l'État libre du Brunswick, membre de la SA et de la SS, secrĂ©taire d'État et officier. Alpers est responsable de nombreux crimes nazis en Brunswick.

Friedrich Alpers
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance

Sonnenberg (d)
Décès
(Ă  43 ans)
Mons
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Biographie

Jeunesse

Bachelier, Alpers adhère de mai 1919 Ă  mars 1920 au corps-franc de Maercker et prend part aux engagements de ce dernier en Saxe et Thuringe. Il Ă©tudie ensuite le droit et la jurisprudence aux universitĂ©s d'Heidelberg, de Munich et Greifswald. Il adhère en 1921 au Corps Brunsviga MĂĽnchen[2].  Il devient assistant de justice en 1923, puis effectue un service de volontariat en commerce, notamment en Suisse et en Grande-Bretagne. Il est assesseur en 1929, puis travaille jusqu'en 1933 comme avocat en Brunswick.

Membre du NSDAP et de la SS

Alpers adhère au NSDAP en juin 1929  (numĂ©ro d'adhĂ©rent 132812), puis en mai 1930 Ă  la SA (adhĂ©rent numĂ©ro 6427)[3]. Sa carrière est rapide, il est promu en 1932 SturmbannfĂĽhrer, en 1933 SS-StandartenfĂĽhrer et en 1943 SS-ObergruppenfĂĽhrer

Alpers est suspendu provisoirement Ă  deux reprises de ses fonctions dirigeantes en raison de plaintes du parti NSDAP visant ses excès de violence lors de la prise du pouvoir en Brunswick, pĂ©riode qui fut notamment marquĂ©e par las assassinats de Rieseberg. Il veille personnellement, en 1933, Ă  la mise au pas du barreau et du parlement de Brunswick.

Ministre de Brunswick

Alpers est le ministre de la Justice et des finances du gouvernement de Brunswick de mai 1933 à 1934 dans le cabinet Dietrich Klagge. Il est responsable, avec Friedrich Jeckeln, de la persécution des opposants politiques en Brunswick.

Il dirige la police auxiliaire de la SS, connue pour ses actions brutales contre la « Maison du peuple » de la SPD et contre le  Stahlhelm-Bund

En 1934, Alpers devient gardien des chasses du nouvel arrondissement des chasses de Brunswick et fait construire  Ă  partir de 1935 pour le « maĂ®tre des chasses du Reich » Hermann Göring les domaines « Hermann Göring » , et Reichsfalkenhof Ă  Riddagshausen, Ă  l'est de Brunswick. Göring nomme Alpers secrĂ©taire d'État aux eaux et forĂŞts du Reich en novembre 1937, comme successeur de  Walter de Keudell. Le siège principal de cette administration est alors est le château de Sacrow, Ă  Potsdam.

Implication dans le Hungerplan de 1941

Alpers est impliqué dans les préparatifs de l'opération Barbarossa, et notamment dans ceux du Hungerplan. Le 2 mai 1941, sept semaines avant l'attaque allemande sur l'URSS, il prend part aux discussions dont le compte rendu indique : « Il ne sera possible de poursuivre la guerre que si la Russie nourrit l'ensemble de la Wehrmacht dès la troisième année du conflit. Si nous prenons ce dont nous avons besoin dans le pays, il est indubitable que des millions et des millions de gens mourront de faim »[4].

Engagement volontaire au front

En fĂ©vrier 1944 Alpers dĂ©missionne de l'ensemble de ses mandats et se porte volontaire pour le front. Il est affectĂ© comme Major au premier bataillon de chasseurs parachutistes 9 sur le front occidental, dont il prend le commandement le 21 aoĂ»t 1944. BlessĂ© sĂ©vèrement, il se suicide le 3 septembre 1944 Ă  Mons.

Références

  1. Veit Scherzer: Die Ritterkreuzträger 1939–1945.
  2. Kösener Corpslisten 1960, 105, 229.
  3. SS-Personalamt: Dienstaltersliste der Schutzstaffel der NSDAP, Stand vom 1.
  4. Alex J. Kay: Verhungernlassen als Massemordstrategie.

Bibliographie

  • Andreas Gautschi: Der Reichsjägermeister. Fakten und Legenden um Hermann Göring., Nimrod, Hanstedt 2000, (ISBN 3-927848-20-4)
  • Beatrix Herlemann, Helga Schatz: Biographisches Lexikon niedersächsischer Parlamentarier, 1919–1945, Verlag Hahnsche Buchhandlung, Hannovre 2004, p. 25.
  • Ernst Klee: Friedrich Alpers. In: Das Personenlexikon zum Dritten Reich. Wer war was vor und nach 1945. Aktualisierte Ausgabe. Fischer-Taschenbuch-Verlag, Francfot 2005, (ISBN 3-596-16048-0)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.