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Friedel Apelt

Friedel Apelt, née Frieda Anna Charlotte Raddünz (Friedel Franz après son premier mariage et Friedel Malter après son second) le à Breslau et morte le à Berlin-Friedrichshagen, est une femme politique allemande. Elle est députée à la Chambre du peuple de la République démocratique allemande et secrétaire d'État au Travail entre 1950 et 1956.

Friedel Apelt
Illustration.
Friedel Apelt au IIIe congrès du SED à Berlin, le .
Fonctions
Députée du Landtag de l'État libre de Prusse
–
Députée de la Chambre du peuple
–
Secrétaire d'État au Travail
–
Prédécesseur Paul Peschke
Successeur Friedrich Macher
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Breslau
Date de décès (à 99 ans)
Lieu de décès Berlin-Friedrichshagen
Nationalité RDA
Parti politique KPD
SED

Friedel Apelt

Biographie

Fille d'un typographe, Friedel Raddünz se forme au métier de tisserand. En 1925, elle épouse Adolf Franz, mineur et militant du Parti communiste d'Allemagne (KPD)[1].

Entrée au syndicat des ouvriers du textile Deutscher Textilarbeiter Verband en 1925, Friedel Franz adhère au KPD l'année suivante. De 1926 à 1933, elle siège au parlement provincial de Basse-Silésie (de)[2].

Au sein de la direction du district du KPD en Silésie, elle est responsable à la condition féminine de 1930 à 1933 à Breslau. En , elle est élue députée au Parlement prussien. Elle est alors la plus jeune parmi les trente-et-un membres de cette assemblée[3].

Après la prise du pouvoir par les nazis, elle poursuit ses activités politiques dans l'illégalité. Arrêtée le , elle est condamnée pour « haute trahison » et purge une peine de trois ans de prison. En 1944, elle est déportée à Ravensbrück[4].

Veuve, elle épouse en 1946 Andreas Malter. Elle adhère la même année au Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED). Elle participe à la fondation de la Ligue démocratique des femmes d'Allemagne. De 1946 à 1989, elle fait partie de la direction fédérale du syndicat FDGB.

De 1948 à 1954, elle est élue au Deutscher Volksrat (de), puis à la Chambre du peuple.

Friedel Malter est nommée secrétaire d'État au ministère du travail et de la formation professionnelle de 1950 à 1956 et première suppléante du ministre[5]. Elle quitte ses fonctions en pour des raisons de santé.

À partir de 1947, elle fait partie de l'Association des persécutés du régime nazi et, à partir de 1953, du Comité des combattants de la résistance antifasciste[2]. En 1952, elle se remarie avec Fritz Apelt. De 1959 à 1990 , elle préside le Comité des droits de l'homme de la RDA[6].

Décorations et distinctions

Références

  1. Mielke 2008, p. 62.
  2. Dowe, Kuba et Wilke 2009.
  3. Mielke 2008, p. 34.
  4. (de) Helmuth Bauer, « Frieda Franz Malter », sur gesichter-der-kz-zwangsarbeit.de.
  5. (de) Protokoll Nr. 22/56 der Sitzung des Politbüros des ZK der SED vom 9. Mai 1956 – BArch DY 30/J IV 2/2/476.
  6. (de) « Frieda (Friedel) Malter/Apelt », sur historikerkommission-reichsarbeitsministerium.de.

Voir aussi

Bibliographie

  • (de) Siegfried Mielke, Gewerkschafterinnen im NS-Staat: Verfolgung, Widerstand, Emigration, Essen, Klartext Verlag,
  • (de) Dieter Dowe, Karlheinz Kuba et Manfred Wilke, FDGB Lexikon, Breslau,

Article connexe

Liens externes

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