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Frederick Campbell (1729-1816)

Frederick Campbell ( - ) est un noble et un homme politique écossais. Il est Lord greffier du registre de l’Écosse de 1768 à 1816; député de Glasgow Burghs (1761-1780) et de Argyllshire (1780-1799).

Frederick Campbell
Fonctions
Membre du Parlement d'Irlande
Membre du 15e Parlement de Grande-Bretagne (d)
15e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 16e Parlement de Grande-Bretagne (d)
16e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 17e Parlement de Grande-Bretagne (d)
17e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 14e Parlement de Grande-Bretagne (d)
14e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 12e Parlement de Grande-Bretagne (d)
12e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 13e Parlement de Grande-Bretagne (d)
13e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du Conseil privé d'Irlande
Membre du 18e Parlement de Grande-Bretagne (d)
18e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  86 ans)
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Mary Campbell of Mamore (d)
Fratrie
Lady Caroline Campbell (d)
John Campbell
Conjoint
Mary Shirley (née Meredith), Countess Ferrers (later Lady Campbell) (en) (après )
Autres informations
Membre de

Biographie

Frederick Campbell est le troisième fils de John Campbell (4e duc d'Argyll), et de sa femme, Mary, fille de John, le second lord Bellenden. Il fait ses études à la Westminster School (1743-1736) et à la Christ Church d'Oxford (1747) avant d'entrer au Middle Temple (1751) et d'être admis au barreau en 1754[1].

Bien que son père l'ait prévu pour le siège parlementaire d'Ayr Burghs, il remplace son frère, Lord Lorne, au siège de Glasgow Burghs en 1761[1].

En 1765, très proche de Grenville, il participe activement aux arrangements en vue du transfert des prérogatives et des droits du Duc d'Atholl sur l’île de Man (alors un nid de passeurs), à la compensation à donner; mais il se plaint que l'indemnisation est insuffisante[2].

La même année (1765), il conserve pendant quelques mois le sceau privé de l'Écosse, mais démissionne en juillet après le limogeage de l'administration de Grenville. Lord Breadalbane lui succède. Il est admis au conseil privé le 29 mai 1765, devint Lord Clerk Register pour l’Écosse en 1768 et confirmé à vie en 1777. En 1774, Lord Frederick pose la première pierre d'un bureau d'enregistrement à Édimbourg et se procure un établissement permanent pour la conservation des archives. Il reçoit les remerciements du tribunal[2]. Il est élu recteur de l'université de Glasgow de 1772 à 1773.

Lord Frederick siège à la Chambre des communes irlandaise pour Thomastown de 1767 à 1768 et pour St Canice de 1768 et 1776[3].

En 1778, il est colonel des Argyle Fencibles, membre du conseil de contrôle de l'Inde en 1786 et, de 1787 à 1793, vice-trésorier adjoint de l'Irlande sous George Townshend, Lord-lieutenant[2]. En tant que membre du parlement, il semble avoir été réticent, mais c'est sur sa motion de 1796 qu'Henry Addington est élu président du Grand Parlement britannique. Il est trésorier du Middle Temple en 1803. Il est décédé le 8 juin 1816 à Queen Street, Mayfair[2].

Famille

Combe Bank - maintenant une Ă©cole

Il épouse, le 28 mars 1769, Mary, fille cadette d'Amos Meredith de Henbury, Cheshire, sœur de William Meredith (3e baronnet), et veuve du tristement célèbre Laurence Shirley (4e comte Ferrers) (en). Elle est brûlée vive dans un incendie chez eux, à Combe Bank, dans le Kent, en 1807[2]. Ils ont deux filles, dont l'une, Mary, épouse le capitaine Donald Campbell de Barbreck[4].

Il hérite de Combe Bank (ou Coombe Bank), près de Sevenoaks, dans le Kent, à la mort de son père en 1770. Sa fille vend le domaine à William Manning après son décès.

Une Ă©cole canadienne porte son nom. Port Charlotte, Islay doit son nom Ă  sa femme.

Références

  1. « History of Parliament », History of Parliament (consulté le )
  2. Hamilton 1886, p. 195.
  3. « Biographies of Members of the Irish Parliament 1692-1800 », Ulster Historical Foundation (consulté le )
  4. John Burke, A genealogical and heraldic history of the commoners of Great Britain and Ireland, , 565 p. (lire en ligne)

Liens externes

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