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Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst

Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, née à Teplice, Autriche-Hongrie, le et morte à Anif, Autriche, le , est une princesse de Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, devenue, par mariage en 1917, archiduchesse d'Autriche.

Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst
Description de cette image, également commentée ci-après
La princesse Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst vers 1920.
Biographie
Dynastie Maison de Habsbourg
Distinctions Ordre de la Croix étoilée
Nom de naissance Franziska Maria Anna zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst von Ratibor und Corvey
Naissance
Teplice (Autriche-Hongrie)
Décès
Anif (État de Salzbourg) (Autriche)
Sépulture Cimetière d'Anif
Père Conrad de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst
Mère Franziska von Schönborn-Buchheim
Conjoint Maximilien-Eugène d'Autriche
Enfants Ferdinand d'Autriche
Heinrich d'Autriche

Biographie

Famille

Seconde fille et cinquième des six enfants du prince Conrad de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst (1863-1918), homme d'État austro-hongrois, et de la comtesse Franziska von Schönborn-Buchheim (1866-1937), dame du palais de l'impératrice d'Autriche, mariés en 1888, Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst naît le à Teplice[1].

Par sa grand-mère maternelle, dont elle porte le prénom, Franziska von Schönborn-Buchheim (1844-1898), elle a pour ancêtre le prince Emmanuel de Liechtenstein (1700-1771), tandis que son arrière grand-mère paternelle Carolyne de Sayn-Wittgenstein est la compagne de Franz Liszt de 1847 à 1861[2].

Mariage et postérité

L'archiduc Maximilien Eugène et son épouse la princesse Franziska en 1917.

Le , Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst épouse au palais de Laxenbourg Maximilien-Eugène d'Autriche, archiduc d'Autriche, né le à Vienne et mort le à Nice, second fils de l'archiduc Othon (1865-1906) et de la princesse Marie-Josèphe de Saxe (1867-1944) et frère unique de l'empereur Charles Ier de Habsbourg-Lorraine[3].

De ce mariage naissent deux fils[4] - [5] :

  • Ferdinand d'Autriche (né à Vienne, le et mort à Ulm le ), marié en 1956 avec la comtesse Hélène de Toerring-Jettenbach (née en 1937). Ils ont eu deux filles et un fils :
    • Archiduchesse Élisabeth, 1957-1983, épouse en 1982 James Litchfield ;
    • Archiduchesse Sophie, née en 1959, épouse en 1990 le prince Mariano Hugo de Windisch-Graetz ;
    • Archiduc Maximilien, né en 1961, épouse en 2005 Sara Maya Al-Askari.
  • Heinrich d'Autriche (né à Munich le et mort à Zurich le ), marié en 1961 avec la comtesse Ludmilla von Galen (née en 1939). Ils ont eu trois fils et une fille:
    • Archiduc Philippe, né en 1962, épouse en 2006 Mayasuni Heath ;
    • Archiduchesse Marie-Christine, née en 1964, épouse en 1996 Clemens Guggenberg von Riedhofen ;
    • Archiduc Ferdinand, né en 1965, épouse en 1999 la comtesse Katharina von Hardenberg ;
    • Archiduc Konrad, né en 1971, épouse en 2005 Ashmita Goswami.

Entre la guerre et l'exil

Tandis que son mari participe à la Première Guerre mondiale, l'archiduchesse Franziska est enceinte et donne le jour à un fils, Ferdinand, le , trois semaines après l'effondrement de l'empire et de la monarchie[3]. Le , les députés autrichiens votent la loi de Habsbourg, qui exile et bannit définitivement les membres de la maison de Habsbourg-Lorraine et confisque leurs biens[6].

Dès lors, l'archiduc Maximilien-Eugène et sa famille sont contraints à l'exil. Franziska et lui s'installent à Munich où l'archiduchesse tient un salon à la mode réputé et ouvre une maison de couture. L'archiduchesse donne naissance à son second fils, Heinrich, à Munich, le [7]. En , le gouvernement de la République d'Autriche dirigé par le chancelier Engelbert Dollfuss, qui plus tôt cette année avait déclaré que le parlement s'était dissous et n'avait entrepris aucune action pour organiser des élections, autorise Maximilien et les siens à résider en Autriche[3].

Toutefois, le , la deuxième République d'Autriche rétablit les lois républicaines valables avant le régime dictatorial et confirme dès lors la validité de la loi de Habsbourg exilant les membres de la famille impériale. Après la Seconde Guerre mondiale, l'archiduchesse Franziska et son mari s'installent ensuite en France où le couple porte les titres de courtoisie de comte de Wernberg ou de comte de Kyrbourg. L'archiduc et son épouse mènent avec leur famille une vie particulièrement retirée. L'archiduc Maximilien Eugène meurt à Nice le [3].

Mort

Veuve depuis 1952, Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, s'établit de nouveau en Autriche. Elle meurt à Anif, près de Salzbourg, en Autriche, le , à l'âge de 92 ans. Elle est inhumée au cimetière d'Anif[3].

Honneur

Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst est[8] :

Ascendance

8. François-Joseph de Hohenlohe-Schillingsfürst
4. Konstantin zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst
9. Constanze zu Hohenlohe-Langenburg
2. Conrad de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst
10. Nikolaus zu Sayn und Wittgenstein
5. Marie-Antoinette zu Sayn-Wittgenstein-Berleburg
11. Elisabeth Petrovna Iwanowska
1. Franziska zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst
12. Karl Eduard Friedrich von Schönborn-Buchheim
6. Erwein Friedrich Karl von Schönborn-Buchheim
13. Maria Anna Antonia comtesse Bolza
3. Franziska von Schönborn-Buchheim
14. Ferdinand von Trauttmansdorff-Weinsberg
7. Franziska von Trauttmansdorff-Weinsberg
15. Anna de Liechtenstein

Références

  1. Enache 1999, p. 32.
  2. Enache 1999, p. 35.
  3. Énache 1999, p. 32.
  4. Énache 1999, p. 32-33.
  5. Tourtchine 1991, p. 196-197.
  6. Feigl 2009, p. 403.
  7. Tourtchine 1991, p. 197.
  8. Parisot 1984, p. 32.

Voir aussi

Bibliographie

  • Nicolas Enache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 11, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 265 p..
  • Erich Feigl, Zita de Habsbourg : Mémoires d'un empire disparu, Fleurus, Criterion éditions, coll. « Histoire », , 453 p. (ISBN 978-2-90370-250-2).

Liens externes

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