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Francis Newport (1er comte de Bradford)

Francis Newport ( - ) est un soldat anglais, un courtisan et un homme politique Whig.

Francis Newport
Fonction
Membre du Parlement d'Angleterre
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  88 ans)
Formation
Activité
Père
Mère
Rachael Leveson (d)
Fratrie
Andrew Newport (en)
Conjoint
Lady Diana Russell (d) (Ă  partir de )
Enfants
Richard Newport, 2e comte de Bradford
Thomas Newport
Katherine Newport (d)
Elizabeth Newport (d)
Diana Newport (d)
Autres informations
Membre de
Conflit

Biographie

Né à Wroxeter, il est le fils aîné de Richard Newport (1er baron Newport), et de son épouse Rachel Leveson, fille de John Leveson (en) (vers 1555-1615) et sœur de Richard Leveson (1598-1661). Son frère cadet est Andrew Newport[1]. En 1651, il succède à son père en tant que baron[2]. Il fait ses études à Christ Church College, Oxford[3].

Il représente Shrewsbury à la fois au Court Parlement et au Long Parlement[4]. Royaliste pendant la Première révolution anglaise, il combat en 1644 dans la bataille de Oswestry du côté du roi Charles Ier d'Angleterre et est ensuite emprisonné[5]. Après la restauration en 1660, il est Custos Rotulorum of Shropshire, remplissant cette fonction jusqu'à son décès[6]. La même année, il est également nommé Lord Lieutenant du Shropshire[7] mais est remplacé par George Jeffreys, 1er baron Jeffreys en 1687, sur ordre du roi Jacques II[8]. À la Glorieuse Révolution en 1689, il est restauré en tant que Lord Lieutenant jusqu'en 1704.

Il est contrôleur de la Maison entre 1668 et 1672. Par la suite, il est nommé trésorier de la Maison, poste qu'il occupe pour la première fois jusqu'en 1686 et trois ans plus tard, jusqu'à sa mort en 1708[9]. Il est Cofferer of the Household de 1689 jusqu'à la mort du roi d'Angleterre Guillaume III en 1702 [10].

En 1668, il est admis au Conseil privé anglais[7] expulsé en 1679 pour son opposition au gouvernement[11] mais réadmis en 1689. Le 11 mars 1675, il est élevé à la pairie en tant que vicomte Newport, de Bradford, dans le comté de Shropshire, sa résidence principale. Le 11 mai 1694, il est créé comte de Bradford[12].

Famille et mort
Diana Russel, Lady Newport (Peter Lely)

Le 28 avril 1642, Newport épouse Diana Russell, quatrième fille de Francis Russell (4e comte de Bedford) à St Giles-in-the-Fields, à Londres[3] et a cinq filles et quatre fils. Il est mort à Twickenham à l'âge de 88 ans[13].

Il est enterré à l'église St Andrew, Wroxeter, deux semaines plus tard[3] et son fils aîné, Richard Newport, 2e comte de Bradford, lui succède[2]. Son fils cadet, Thomas Newport, 1er baron Torrington, est lui aussi élevé à la pairie d'Angleterre.

Références
  1. (en) Basil Duke Henning, The House of Commons, 1660-1690, vol. vol. I, Londres, Secker & Warburg, , 136–137 p. (ISBN 0-436-19274-8)
  2. John Burke, A General and Heraldic Dictionary of the Peerages of England, Ireland, and Scotland, Londres, Henry Colburn and Richard Bentley, , 396 p.
  3. « ThePeerage - Francis Newport, 1st Earl of Bradford » (consulté le )
  4. Collectanea Topographica et Genealogica, vol. vol. V, Londres, John Bowyer Nichols and Son, , 292–293 p.
  5. « The Twickenham Museum - The Earl of Bradford » (consulté le )
  6. « Institute of Historical Research - Custodes Rotulorum 1660-1828 » (consulté le )
  7. James Edmund Doyle, The Official Baronage of England, vol. vol. I, Londres, Longmans, Green & Co., , 206 p.
  8. « Buckinghamshire County Council - 17th century Lords Lieutenant » (consulté le )
  9. Joseph Haydn, The Book of Dignities : Containing Rolls of the Official Personages of the British Empire, Londres, Longman, Brown, Green and Longman's, , 204–205 p.
  10. « Loyola University Chicago - The Database of Court Officers 1660-1837 » [PDF] (consulté le )
  11. (en) Walter Keith Thomas, The Crafting of Absalom and Achitophel, Waterloo, Ont., Wilfrid Laurier Univ. Press, , 39 p. (ISBN 0-88920-059-9)
  12. Nicholas Harris Nicolas, A Synopsis of the Peerage of England, vol. vol. I, Londres, John Nichols and Son, , 469 p.
  13. Samuel Garbet, The History of Wem, Londres, G. Franklin, , 103–105 p.

Liens externes
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