Francis Moncreiff
Francis Moncreiff (Midlothian, - Édimbourg, )[1] est un joueur international écossais de rugby.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 50 ans) Édimbourg |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père | |
Mère |
Isabella Bell (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Sport | |
---|---|
Équipe |
Équipe d'Écosse de rugby à XV ( - |
L'honorable |
---|
Il est le capitaine de l'équipe d'Écosse de rugby qui affronte l'Angleterre dans ce qui constitue le tout premier match international de rugby de l'histoire, en 1871. Il joue en tout trois matchs pour son pays.
Biographie
Francis Jeffrey Moncreiff naît dans le Midlothian le et est le fils de James Moncreiff, 1er baron Moncreiff de Tulliebole et d'Isabella Bell[2].
Il fréquente l'Edinburgh Academy et joue au rugby au sein du Edinburgh Academical F.C..
Le , il est l'un des cinq capitaines écossais �/span> représentant l'Edinburgh Academical F.C. �/span> signataires d'un défi publié sous forme de lettre ouverte dans l'hebdomadaire sportif Bell's Weekly[alpha 1], invitant toute équipe « sélectionnée dans toute l'Angleterre » à un match à 20 joueurs qui serait joué selon les règles du rugby[4]. Il fait suite à une première rencontre prétendue internationale s'étant tenue à The Oval trois semaines plus tôt, mais contestée par les Écossais qui ne s'estimaient pas représentés[5].
Francis Moncreiff est ainsi non seulement sélectionné mais désigné capitaine pour mener la toute première équipe d'Écosse de rugby lors du tout premier match international de rugby de l'histoire[6]. L'Écosse remporte ce premier match international sur le score final de 1 à 0[7] - [4] - [8].
Moncreiff joue les trois premiers matchs de l'histoire de l'Écosse, enchaînant avec deux autres matchs contres l'Angleterre : le à The Oval de Londres, où l'Angleterre l'emporte 2 à 1[9], et le au Hamilton Crescent de Glasgow, où les deux équipes se séparent sur un score nul et vierge[10].
Il mène une carrière d'expert-comptable agréé[2].
Moncreiff épouse Frances Ramsay Lawson, le avec qui il a deux fils : James Hamilton (1872-1923) et Frederick Charles (1873-1877), puis Mildred Fitzherbert le avec qui il a quatre autres garçons : Richard Henry (1882-1966), Francis Beresford (1883-1928), Adrian Wellwood (1885-1968) et Norman Halliday (1886-1916)[2].
Francis Moncreiff meurt à Édimbourg le [2].
Notes et références
Notes
- Quatre jours après la lettre au Times du écrite par les secrétaires de deux clubs de Londres �span> Benjamin Burns de Blackheath FC et Edwin Ash de Richmond FC �et proposant l'organisation d'une réunion pour qu'« un code de règles puisse être adopté par tous les clubs qui professent jouer au jeu de Rugby ». Cette réunion entre 21 délégués de clubs se tient le et voit la création de la Rugby Football Union, qui deviendra la fédération anglaise de rugby à XV. Celle-ci charge à un comité de trois avocats et anciens joueurs de Rugby de la rédaction des lois du jeu[3].
Références
- (en) « Notice de William Cross », sur ESPNscrum (consulté le ).
- (en) « Hon. Francis Jeffrey Moncreiff », sur The Peerage (consulté le ).
- Richards 2006, p. 40.
- (en) Martin Williamson, « Scotland win rugby's first international », sur ESPNscrum, (consulté le ).
- Richards 2006, p. 42.
- Massie 1985, p. 7.
- Bath 2007, p. 4-5, 37.
- (en) « Compte-rendu du match Écosse-Angleterre de 1871 », sur ESPNscrum (consulté le ).
- (en) « Compte-rendu du match Angleterre-Écosse de 1872 », sur ESPNscrum (consulté le ).
- (en) « Compte-rendu du match Angleterre-Écosse de 1873 », sur ESPNscrum (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- (en) Richard Bath (dir.), The Scotland Rugby Miscellany, Vision Sports Publishing, (ISBN 1-905326-24-6).
- (en) Allan Massie, A Portrait of Scottish Rugby, Édimbourg, Polygon, (ISBN 0-904919-84-6).
- (en) Huw Richards, A Game for Hooligans, Édimbourg, Mainstream Publishing, (ISBN 978-1-84596-255-5, lire en ligne ).