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Francesco Cocchi

Francesco Cocchi, nĂ© le Ă  Budrio et mort le  Ă  Bologne, est un peintre et scĂ©nographe italien actif Ă  Bologne.

Francesco Cocchi
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Biographie

Né en 1788 à Budrio, Francesco Cocchi est le fils de Clemente Cocchi, un commerçant. Après avoir atteint sa majorité, c'est-à-dire ses 18 ans, il s'inscrit à des cours de dessin chez Faustino Trebbi. Il apprend rapidement, et dàs 1807, rejoins l'Académie des beaux-arts de Bologne, où il rencontre entre autres Mauro Braccioli, Pelagio Palagi et Mauro Berti, mais c'est Antonio Basoli et son style néo-classique qui sera une plus grande influence pour lui, et pour qui il réalise plusieurs gravures[1].

En novembre 1811, Cocchi est envoyĂ© Ă  Rome après avoir gagnĂ© « l'alunnato romano » et y reste deux ans pour Ă©tudier les monuments et les ruines classiques. Il commence aussi la scĂ©nographie au Teatro Argentina. D'après des livrets survivants de lui, on sait qu'il a mis en scène des pièces comme Amuratte II de Pietro Raimondi, Il trionfo di Alessandro Magno il macedone de Gaetano Andreozzi et Tancredi de Gioachino Rossini. En juillet 1815, le jeune scĂ©nographe va rejoindre son oncle Francisco Xavier Fabri au Portugal, pour restaurer le Palais national de BelĂ©m. Ă€ cause de conflits avec son oncle, il dĂ©cide de continuer le scĂ©nographie au lieu de la restauration, et peint plusieurs scènes au Teatro Nacional de SĂŁo Carlos de Lisbonne. Il est appelĂ© en septembre 1817 Ă  aller Ă  Saint-PĂ©tersbourg, sous l'insistance du consul de Russie au Portugal, mais doit rester Ă  Copenhague dĂ» Ă  une tempĂŞte. Il finit par y rester trois ans et peint notamment des scènes pour le Théâtre royal danois. Son entretien difficile avec le metteur en scène lui vaudra de ne plus ĂŞtre employĂ© au théâtre danois, et en 1820, il dĂ©mĂ©nage Ă  Hambourg[1].

Il y est employé dans des petits théâtres de la Steinstraße (de). Le , il est engagé par le défunt Jacob Herzfeld (en) et Friedrich Ludwig Schmidt (de) au nouveau Stadttheater, plus grand théâtre de Hambourg. À Hambourg, ses scènes présentent des éléments pris à Basoli, mais aussi des éléments originaux tirés de l'architecture du nord. Il commence aussi à être influencé par le Romantisme. Il reste à Hambourg jusqu'en 1842, mais effectue quelques excursions à Paris, Berlin, Saint-Pétersbourg et Londres. Après le grand incendie de Hambourg, Cocchi retourne à Bologne, un poste lui ayant été offert à l'académie[1].

À Bologne, l'italien devient directeur de la chaire de perspective, restée vacante après la mort de Berti, même si Domenico Ferri et Giuseppe Badiali avaient été considérés pour la position. Il arrête toute activité reliée au théâtre, mais continue de réaliser des travaux en architecture et en ornement, comme au palais Malvezzi et au Palazzo Spada. Cocchi devient directeur de l'Académie en 1859 et meurt à Bologne en 1865[1].

Ĺ’uvres

  • Raccolta di prospettive serie, rustiche, e di paesaggio, Antonio Basoli et Francesco Cocchi, 102 gravures diverses, 1810, AcadĂ©mie des beaux-arts de Bologne[2] ;
  • padiglione drappeggiato con ovali, Francesco Cocchi et Luigi Samoggia (it), plâtre et peinture Ă  la dĂ©trempe, 406 Ă— 434 cm entre 1850 et 1854, Palazzo Malvezzi de' Medici[3].

Notes et références

  1. Tamburini Santucci 1982.
  2. (it) Roberto Martorelli, « Raccolta di prospettive serie, rustiche, e di paesaggio », sur Storia e Memoria di Bologna, inconnue (consulté le ).
  3. (it) « padiglione drappeggiato con ovali », sur Patrimonio Culturale dell'Emilia Romagna, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (it) Elena Tamburini Santucci, « COCCHI, Francesco », dans Enciclopedia Treccani, vol. 26 : Dizionario Biografico degli Italiani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne).

Liens externes

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