AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

François de Bourbon (1519-1546)

François de Bourbon-VendÎme, comte d'Enghien (également écrit Anguien ou Enguien[1]), né le à La FÚre et mort le à La Roche-Guyon, est un prince du sang, appartenant à la maison de Bourbon, enfant d'honneur et compagnon des fils de François Ier. Il remporta la bataille de Cérisoles sur les troupes impériales et mourut accidentellement à l'ùge de vingt-six ans dans un jeu de bataille à la cour.

François de Bourbon
Image illustrative de l’article François de Bourbon (1519-1546)
François de Bourbon, comte d'Enghien. Portrait par Corneille de Lyon

Titre Comte d'Enghien
Grade militaire Lieutenant-général
Commandement Gouverneur du Piémont
Gouvernement militaire Général des galÚres de France
Conflits Guerres d'Italie
Faits d'armes Bataille de CĂ©risoles
Distinctions Chevalier de Saint-Michel
Biographie
Dynastie Maison de Bourbon-VendĂŽme
Naissance
La FĂšre (Royaume de France)
DĂ©cĂšs
La Roche-Guyon (Royaume de France)
PĂšre Charles de Bourbon
MÚre Françoise d'Alençon

Blason de François de Bourbon

Biographie

Né le au chùteau de La FÚre en Picardie, il est le cinquiÚme enfant de Charles de Bourbon-VendÎme et de Françoise d'Alençon.

Il fut Ă  la campagne de Luxembourg (1542) puis reçut le commandement de l'armĂ©e du PiĂ©mont en 1543 en remplacement de Guigues Guiffrey, seigneur de BoutiĂšres. La mĂȘme annĂ©e, le roi le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Michel et gĂ©nĂ©ral des galĂšres de France.

La paix militaire dans le Piémont entre les Français et les Impériaux rompue, il mit le siÚge devant Carignan, espérant contraindre le marquis Alfonso de Ávalos, chef des armées impériales, à venir en force et à accepter une bataille rangée prÚs de Carmagnole détenue par les Français. François de Bourbon envoya Blaise de Monluc, qui fit un récit complet de son voyage et des combats dans ses mémoires, auprÚs du roi afin de demander la permission de livrer bataille.

Celle-ci eut lieu le prĂšs du village de CĂ©risoles, le comte d'Enghien commandant lui-mĂȘme la cavalerie lourde. Les combats furent d’une grande violence et durĂšrent plusieurs heures jusqu’à la victoire française. François Ier exigea ensuite du comte de reprendre la place de Carignan puis de renvoyer plusieurs compagnies de fantassins et prĂšs de la moitiĂ© de sa cavalerie en Picardie, envahie par Charles Quint. Sans effectifs suffisants, il choisit de ne pas attaquer Milan mais se saisit de nombreuses places fortes. Pour le rĂ©compenser, le roi le fit gouverneur de Hainaut, du PiĂ©mont et du Languedoc.

RentrĂ© en France, cĂ©lĂ©brĂ© et fĂȘtĂ©, il devait finalement mourir d’un accident banal au chĂąteau de La Roche-Guyon oĂč la cour s’était rendue en .

Lors d'une bataille de boules de neige[2] - [3], Enghien commandait la dĂ©fense d’un fort assailli par le dauphin Henri, le comte d'Aumale, Saint-AndrĂ© et les jeunes gens de la maison delphinale, lorsqu'il est mortellement blessĂ© par la chute d'un coffre[4] plein de linge que l’on avait jetĂ© d’une fenĂȘtre[5]. Le coffre avait Ă©tĂ© jetĂ© par Cornelio Bentivoglio, aventurier italien et favori du dauphin. Il succomba Ă  sa blessure trois jours plus tard le .

Il est inhumé à l'église Saint-Georges de VendÎme[6].

Ascendance

Notes et références

  1. Dictionnaire universel françois et latin, 6e édition
  2. D’aprùs Gabriel Henri Gaillard, Histoire de François Ier, t. III, Paris, J.J. Blaise, impr. Firmin Didot, , p. 279-284.
  3. D’aprĂšs Mathurin Adolphe de Lescure, François Ier, 1494-1547, t. livre II- Le roi artiste (1525-1547), Paris, P. Ducrocq, , 456 p., grand 8°, fig. et pl. en coul., « III - Saint-Denis » : « La douleur de la perte prĂ©maturĂ©e du comte d'Enghien, victime d'un de ces jeux guerriers oĂč la rĂ©alitĂ© de la lutte succĂ©dait trop souvent Ă  son image, et oĂč François Ier lui-mĂȘme en 1521, Ă  Romorantin, avait failli perdre la vie... »
  4. D’aprĂšs BrantĂŽme , ƒuvres complĂštes de Pierre de Bourdeille, vol. III : Vie des hommes illustres et grands capitaines français, Paris, Jules Renouard (impr. Ch. Lahure), coll. « SociĂ©tĂ© de l'histoire de France », , p. 220.
  5. D’aprùs Jules Michelet, Histoire de France, vol. VIII, p. 335, qui met en cause le jeune duc de Guise, jaloux des succùs de son rival.
  6. C. Buridant, « La Victoire de François de Bourbon, conte d’Anguien, Ă  CĂ©rizoles (Livre I, Ode V). Commentaire grammatical et stylistique de la premiĂšre triade Â», L’information littĂ©raire 2002/1, 54e annĂ©e, p. 26-34.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.