François Villeroi
François Villeroi, né le à Tours et mort le à Nantes, est un typographe et poète français actif à Nantes du début du XIXe siècle.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 59 ans) Nantes |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Enfant |
Biographie
François-Charles-Louis Villeroi naît à Tours le . Il est le fils d'un dessinateur, Jean-François Villeroi[1].
En 1793, il travaille comme compositeur dans l'imprimerie de Norbert Lhéritier et Charles-Auguste Vauquet. Il épouse Anne-Sophie Guillot, avec laquelle il a un fils, Brutus de Villeroi, et deux filles, Victorine et Augustine.
Après la fermeture de l'imprimerie tourangelle où il travaille, Villeroi se rend à Nantes, où il est exerce en 1809.
Il travaille d'abord comme prote chez l'imprimeur Marcelin-Aimé Brun, auquel il adresse plusieurs poèmes, puis chez Lamorée-Forest.
Probablement alcoolique[1], il meurt dans l'indigence le à Nantes.
Œuvre
Proche de son confrère Jean-Marc Baudin, François Villeroi rédige comme lui des poésies et des chansons. Si la plupart restent à l'état de manuscrit, certaines paraissent dans le Journal de Nantes. Il est aussi l'auteur des Plaisirs de la ville en bois, long poème imprimé par l'imagier Mouillé.
Un certain nombre de ses œuvres, notamment celles relatives à l'imprimerie nantaise, sont réunies dans un manuscrit sous le titre La Muse typographique[1].
Notes et références
- Rémi Jimenes, La Muse typographique : Vers inédits de l'imprimerie nantaise sous l'Empire et la Restauration, Bassac, Plein Chant, (ISBN 978-2-85452-361-4 et 2-85452-361-X, OCLC 1272853056, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Rémi Jimenes, "François Villeroi, typographe-poète" dans François Villeroi, La muse typographique. Vers inédits de l'imprimerie nantaise sous l'Empire et la Restauration, Bassac, Plein Chant, 2021, p. 13-29.