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François Staal

François Staal, né François Dussaux à Rouen le , est un compositeur de musiques de film, chanteur songwriter auteur-compositeur-interprÚte français et poÚte rock.

François Staal
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CarriĂšre

AprÚs des études au lycée Henri-IV, c'est en autodidacte qu'il aborde les chansons, la musique de film et l'écriture. Il compose plus de 60 musiques de films pour le cinéma et la télévision. Il travaille en utilisant des techniques aussi différentes que les musiques acoustiques modernes, jazz ou rock, ou les synthétiseurs. Mais ce sont principalement les orchestres symphoniques (pour que les cordes sonnent) qui interprÚtent ses compositions.

ParallĂšlement, il est aussi l'auteur et le compositeur, interprĂšte de ses propres albums. Il collabore avec Jean Fauque, Elvire Murail, Kate, et CharlÉlie Couture, Émilie Marsh, Karen Lano, Pierre-yves Lebert Ă  l'occasion de ses albums de "chanson PoĂ©tique Rock", comme il le dĂ©finit lui-mĂȘme.

En 2016, François Staal obtient le prix "Laurier de la radio et de la television" de la meilleure musique de film, du club audiovisuel de Paris[1].

François Staal se produit rĂ©guliĂšrement en concert, notamment Ă  l'Olympia le 11 novembre 2011 et le 5 septembre 2014 (en tant que coup de cƓur officiel de l'Olympia)[2] - [3] - [4] - [5].

Biographie

François Staal aime Ă  le raconter, lorsqu’il avait 4 ans, il s’est Ă©vanoui d’émotion Ă  l’écoute d’un concert salle Pleyel des Nocturnes de Chopin. C’était le dĂ©but de son rapport passionnel Ă  la musique. Son second choc artistique se produit Ă  l'Ăąge de 10 ans en regardant le film "Alexandre Nevsky" des “2 SergueĂŻ" comme il le dit (SergueĂŻ Esentein et SergueĂŻ Prokofiev). Pourtant, il n’a pas pu s’y atteler tout de suite, son enfance et son adolescence affectivement compliquĂ©es l’ont Ă©loignĂ© des Ă©tudes et des Ă©coles, mĂȘme s’il baignait dans un environnement artistique de haut vol. Car le cinĂ©ma est aussi une seconde nature, ayant passĂ© des heures dans la salle de projection du Champollion Ă  Paris lorsqu’il Ă©tait collĂ©gien, ou aux cĂŽtĂ©s de Chris Marker. Mais ce n’est qu’une fois adulte, aprĂšs ĂȘtre sorti major d’une Ă©cole d’informatique (bien qu’il n’avait pas le bac), et alors qu’il gagnait sa vie comme informaticien, qu’il se met Ă  apprendre Ă  jouer du clavier et de la guitare en autodidacte le soir, aprĂšs sa journĂ©e de travail. Il frĂ©quente Ă  ce moment-lĂ  le milieu des comĂ©diens, et commence Ă  composer la musique de court-mĂ©trages, de thĂ©atre, puis de films toujours en autodidacte.

L’une de ses premiĂšres compositions accompagne un film de Jean-Louis Bunuel, JoĂ«l Santoni (son “pĂšre de cinĂ©ma” comme dit François) et Jean-Claude CarriĂšre commandĂ© par the Films for the humanities et par l’Unesco. De nombreux films, tĂ©lĂ©films et sĂ©ries s’ensuivront pour le cinĂ©ma et pour toutes les chaĂźnes France 2, France 3, M6, TF1, ARTE, Canal+.

Progressivement, il se fait connaitre parmi les compositeurs de musiques de film. Il est l’un des compositeurs attitrĂ©s de Laurent Jaoui (plus de 15 films dont La guerre des Ondes (SĂ©lection officielle du festival de La Rochelle) 2014 ; La rĂ©sidence (2011) ; Camus (2009)) et de Laurent Dussaux (une dizaine de films dont Meurtres Ă  la pointe du raz (2020) ; Roches Noires (2017) ; Un homme au pair (2013)) et a collaborĂ© avec Laurence Katrian (Meurtres Ă  Lille (2018) ; Peur sur la base (SĂ©lection au FFTV la Rochelle 2017)) Philippe Triboit (Les fusillĂ©s (PyrĂ©nĂ©es d’or du meilleur unitaire et prix du public du meilleur film - SĂ©lection au FIPA) 2014 ; Bel- Ami (2005)) Didier Le PĂȘcheur (Home sweet home (2008); Malone (2004), Gabirel Aghion, RenĂ© Manzor, Arnaud SĂ©lignac (pour 6 films), Luc Berault, Eric Woreth, François Basset notamment. Il obtient le prix de la meilleure musique de film en 2016 pour la musique du film "Les fusillĂ©s" de Philippe Triboit, prix de la mairie de Paris et du SĂ©nat (Club audiovisuel de Paris).

Il est sociĂ©taire dĂ©finitif de la Sacem. Ce sont principalement les orchestres symphoniques qui interprĂštent ses compositions “pour que les cordes sonnent” dit-il, il compose aussi en utilisant des techniques trĂšs diffĂ©rentes comme les musiques acoustiques modernes, jazz ou rock, ou les samplers.

En parallĂšle, il commence Ă  Ă©crire des chansons. Son premier LP, Cent millions, sort en 2001. Il devait ĂȘtre auto-produit : il est en fait signĂ© par Michel Duval et Emmanuel de Buretel chez Delabel/Virgin ! Mais François ne se sent pas encore artistiquement prĂȘt Ă  se lancer dans cette carriĂšre. NĂ©anmoins l’évĂ©nement est dĂ©cisif et sa vie bascule. Il arrĂȘte son mĂ©tier d’informaticien pour investir dans un ensemble de petits bĂątiments Ă  Saint Ouen, qu’il retape pour y amĂ©nager un studio d’enregistrement, et il s’y installe avec sa famille. DĂ©sormais, son mĂ©tier lui permet de baigner dans la musique et tout en poursuivant ses compositions de musiques de films, il Ă©crit des chansons. Soutenu par la Fondation La Poste (Mick Lannaro), en 2007 sort son second album Emois puis en 2011 Canyon chez Beuscher-ArpĂšge. FidĂšlement accompagnĂ© par Cristal Ă©ditions (Eric DebĂšgue), et XIII Bis editions (Laurent Dreux-Leblanc), il commence alors Ă  se produire rĂ©guliĂšrement sur les scĂšnes parisiennes et rĂ©gionales comme au thĂ©Ăątre des nouveautĂ©s, La Dame de Canton ou Le petit journal Montparnasse Ă  Paris, Ă  la Casa Culturale Ă© Suciale (en Corse), Ă  l'arsenal (Nogent-Le-Rotrou) ou sur l‘Ile de BrĂ©hat (Bretagne).

Et puis la consĂ©cration de l‘Olympia en tĂȘte d’affiche en novembre 2011 (produit par Beuscher ArpĂšge). Avec son 4eme album « L’irrespect », publiĂ© en 2014, il trouve son ton et son chemin. Une nouveautĂ© aussi : sa compagne, Sophie Gourdin l’accompagne sur scĂšne, ainsi que leurs fils Arthur et Paul et leurs comparses Martin et ClĂ©ment, futurs Psychotic Monks. Ce sont eux les musiciens qui jouent sur ce 4eme album. François Staal enregistre aussi avec les 4 garçons des Monks son 5eme album « L’incertain » en 2016. Les scĂšnes se succĂšdent, l’EuropĂ©en, le Cabaret Sauvage, le Divan du monde (2013), la Boule Noire (2014 et 2018) et le Trianon (2016 et 2019). Nouvel Olympia en septembre 2014, en tĂȘte d’affiche “Coup de coeur” d’Arnaud Delbarre qui en est le directeur.

Il est aussi sur la scĂšne Zebrock de la fĂȘte de l’humanitĂ© en 2018. Il noue Ă  cette Ă©poque un lien privilĂ©giĂ© avec l’association Zebrock de promotion des musiques actuelles en Ile de France, dont le dirigeant Edgard Garcia publie un article Ă©logieux sur François. Eloge repris par Patrick Le Hyaric, rĂ©dacteur en chef du journal Ă©ponyme, aprĂšs un concert Ă  l’espace Nymeyer.

François rencontre aussi Jean Fauque (comparse de Bashung et auteur de La nuit je mens et de Ma petite entreprise) qui lui Ă©crit des chansons et le soutient. En parallĂšle de ces grandes scĂšnes, il joue plus d’une vingtaine de concerts sur la pĂ©niche Antipode (Paris) entre 2015 et 2018, et au ZĂšbre de Belleville; ainsi que plusieurs dates en province (Bordeaux, Marseille, Montpellier, Montluçon, etc). En 2017, il produit un concert qui unit les deux facettes de sa vie d’artiste, celui de compositeur de musiques de film et d’auteur compositeur de chanson : Symphorock, au Trianon en 2017, avec sur scĂšne son groupe Les Strange wolves de musiciens rock et les 50 musiciens classiques de l’Ensemble Orchestral des Hauts de Seine dirigĂ© par Laurent Brack, un succĂšs.

En 2019 parait l’En-vie, disque de vie aprĂšs des albums plus inquiets des dĂ©rives du monde. Le Covid arrive alors, suspend les spectacles et permet Ă  François Staal la rĂ©alisation d’un 7e album, “L’humaine beautĂ©â€, album de l’émerveillement des beautĂ©s du monde, comme en repoussoir de ces temps troublĂ©s. Il comporte notamment des duos avec CharleLie Couture et Nina Morato, et un texte de son ami Pierre Yves Lebert et deux reprises. Le LP parait en 2021 et s’accompagne de concerts au Cabaret sauvage (novembre), en ouverture du concert de Cali (Ă  La Batterie Guyancourt en dĂ©cembre 21), au Pan Piper pour la sortie officielle Ă  Paris (fĂ©vrier 22), au thĂ©Ăątre de Saint Dizier (mars 22) et en ouverture du concert de Sanseverino aux Fuseaux (Saint Dizier).

InstallĂ© depuis 2021 en Haute Marne, il construit un partenariat durable avec la ville de Saint Dizier, et Ă©labore notamment avec le soutien d’Ilona Piertzok qui dirige le service culturel de la ville, la crĂ©ation de son nouveau projet de concert fiction.

En 2021 est aussi paru son premier livre de poésies.

Une sĂ©rie de concerts intimistes mensuels est prĂ©vue Ă  partir du 24 juin au ConnĂ©table (Paris 4e), lieu de la nuit et de la chanson, ainsi qu’un concert au CafĂ© de la danse (Paris) le 16 novembre 2022.

En parallĂšle il travaille Ă  l’écriture de deux romans.

Staal et Orchestre symphonique

Poésies

  • Petites poĂ©sies lĂ©gĂšres, mĂ©lancoliques, ou politiques et pensĂ©es, rĂ©flexions, sans prĂ©tentions mais avec un son
, 1er recueil de poĂ©sie regroupant quelques-unes de ses poĂ©sies Ă©crites entre 2016 et 2020. (Ă©ditions du renard apprivoisĂ©) - Distribution Quaartz

Compositions

Cette section récapitule les principaux films de François Staal. Pour une liste plus complÚte, consulter IMDb[6].

Longs métrages

Téléfilms

Séries télévisées

Documentaires

  • 2018 : Fin de vie, documentaire de Aude Rouaux, France 5
  • 2016 : Quand les Allemands reconstruisaient la France, documentaire de Philippe Tourancheau, France 2
  • 2015RĂ©sistance- L'histoire, documentaire de Laurent Jaoui, France 3
  • 2014 : La France des grands patrons, documentaire de Laurent Jaoui, France 3
  • 2012 : Obama, L'homme qui voulait changer le monde, documentaire de Laurent Jaoui, France 3
  • 2012 : Le destin de l'Inde, documentaire de Laurent Jaoui, France 3
  • 2011 : Rue Copernic, documentaire de Laurent Jaoui, France 3
  • UshuaĂŻa : Straight down, Frost, Kayac, Tunnel, Le saut, de FrĂ©dĂ©ric Potier, TF1
  • Une petite pierre, 52 min, Arte & BĂąle Film
  • Sur le banc des mĂ©tros, 52 min, Arte & BĂąle Film

Courts métrages

  • 2014 : La grenouille Bleue
  • Cambriole, de Laurent Jaoui - Persona Films
  • Casse-noisettes, de JĂ©rĂŽme Foulon - Fgp
  • A mĂšre, de J. Sicard - La litote (Festival de Cannes 1991)
  • ArĂšne, de Nicolas Cuche
  • L'ennemi, de HervĂ© Renoh - BĂąle Films
  • L'odeur de l'amour - Dum Dum Films

Publicités

  • PrimevĂšre, de JĂ©rĂŽme Foulon
  • Les deux amies, de JĂ©rĂŽme Foulon
  • Camino, de FrĂ©dĂ©ric Potier
  • Bad, de FrĂ©dĂ©ric Potier

Discographie

Cette section récapitule les principaux albums de François Staal. Pour une liste plus complÚte, consulter BibliothÚque nationale de France[7].

François Staal - Chanson rock

François Staal se rĂ©clame de la famille des "rockeurs Ă  texte" en français tels GĂ©rard Manset, Alain Bashung, Arno, CharlÉlie Couture, Jacques Dutronc, Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine, Dominique A, Rodolphe Burger. Sur une musique plutĂŽt anglo-saxonne, il travaille ses textes en cherchant une "certaine abstraction" et un sens ouvert Ă  l'auditeur. Il met en musique des textes de Charles Baudelaire dans chacun de ses albums. Il collabore avec Jean Fauque, Elvire Murail et Kate en plus de ses propres Ă©crits dont l'esprit est humaniste sans ĂȘtre dĂ©nuĂ© d'une certaine subversion. En 2014, François Staal compte Ă  son actif 4 albums tous originaux et 3 EP, dont 1 composĂ© de 6 titres Ă©galement originaux[8].

RĂ©compense

Références

  1. « Lauréats 2015 - Le Club Audio Visuel de Paris », sur Le Club Audio Visuel de Paris (consulté le )
  2. François Staal : coup de cƓur de l'Olympia 2014, sur lefigaro.fr, consultĂ© le 1er octobre 2015
  3. Coupdeprojo : François Staal pour L'Irrespect, son nouvel album, sur francebleu.fr, consulté le 1er octobre 2015
  4. François Staal en concert à Paris, sur evous.fr, consulté le 1er octobre 2015
  5. François Staal en session Bande Passante, sur rfi.fr, consulté le 1er octobre 2015
  6. (en) « Filmographie de François Staal », sur Internet Movie Database (consulté le )
  7. « Discographie de François Staal », sur BibliothÚque nationale de France (consulté le )
  8. François Staal, OĂč?, sur idolesmag.com, consultĂ© le 1er octobre 2015
  9. Lauriers 2016 de la Radio et de la Télévision, sur francetelevisions.fr, consulté le 14 mai 2016

Liens externes

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