Frédéric Louis Kanofski von Langendorf
Frédéric Louis Kanofski von Langendorf[1] (mort à Strasbourg le , à l'âge de 53 ans[2]) est une figure de la Guerre de Trente Ans.
Naissance | |
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Décès |
Biographie
Originaire de la région de Heilbronn, il avait été au service du roi de France et, colonel du régiment de Kanofski cavalerie, il avait servi l'Union protestante[3].
L'église Saint-Thomas de Strasbourg abrite une dalle en grès rose (2,46 m x 1,18 m) de Kanofski von Langendorf – dans la tradition des dalles funéraires à gisant – qui le représente, sculpté en relief sur la pierre sépulcrale, revêtu de son armure et tenant le bâton de commandement.
Le texte suivant (en allemand) est gravé dans la pierre :
« DER HOCHEDELGEBORNE FRI(DRICH) LVD(WIG)/KANOFSKI VON LANGENDORF KÖN(IGLICHER) MAIEST(ÄT) IN FRANCKR(EICH) CO(N) FOED(ERATOR) CRON/CHURFVRSTEN UND STAEND/OBRIST ZUROS UND FUES STARB SELIG DE(N) 24. NOVEMB(ER) ANNO 1645/ SEI(NES) ALTERS 53. IHAR[4]. »
Notes et références
- ou Friedrich Ludwig Kanofski (ou Kanofsky, Chanovsky, Chanowsky Canoffsky) von Langendorf (ou Langdorff)
- selon le texte gravé sur sa dalle funéraire
- Louis Schneegans, L'église de Saint-Thomas à Strasbourg, et ses monuments : orné de cinq gravures, 1842, p. 237
- « Le très noble Frédéric-Louis Kanofski de Langendorf, allié de sa majesté royale de France, couronné prince électeur, du rang de colonel de cavalerie, et d'infanterie, mourut bienheureux le 24 novembre 1645 à l'âge de 53 ans » (trad. Jean Arbogast, Épitaphes et monuments funéraires de l'église Saint-Thomas, Éditions du Signe, 2013, p. 68
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Arbogast (photogr. Christophe Hamm), Épitaphes et monuments funéraires : église Saint-Thomas, Strasbourg, Strasbourg, Éd. du Signe, , 143 p. (ISBN 978-2-746-83070-7), p. 68
- Bernadette Schnitzler, Rites de la mort en Alsace de la Préhistoire à la fin du XIXe siècle, Musées de la Ville de Strasbourg, 2008, p. 175 (catalogue)
Liens externes
- (de) « Chanovsky (Chanowsky, Canoffsky, Kanofsky) von Langendorf, Friedrich Ludwig » (Bernd Walig, Der Dreißigjährige Krieg in Selbstzeugnissen, Chroniken und Berichten)