Frédéric Granier
Régis-Frédéric Granier (Lapalud, - Sorgues, ) était un homme politique français.
Biographie
Juge du Tribunal de Commerce d'Avignon, qu'il présidera, important commerçant de soierie dans la même ville, il y a également fondé une société de secours mutuels. Il fut décoré de la Légion d'honneur en 1851. À partir de 1882, il se retire à Sorgues, ou il décède en 1894.
Mandats
Mandat de Maire d'Avignon
Conseiller général de Vaucluse pendant plusieurs années, il fut nommé maire d'Avignon en 1848.
Député à l'Assemblée Législative
Il est élu député de Vaucluse, le , avec 32 % des voix, il siège avec la majorité de droite. Il est alors chargé par le gouvernement en place, d'une mission en Italie et dans les provinces rhénanes, pour y étudier la garance et la soie. Après le Coup d'État du 2 décembre 1851, et un bref passage à la Commission Consultative, il retrouve ses affaires privées[1].
Mandat de Sénateur de Vaucluse
Il revit à la vie publique le , où il fut élu sénateur avec 109 voix sur 209. Il vota « pour » la dissolussion de la chambre des députés (juin 1877), ainsi que « pour » le gouvernement lors des évènements de la Crise du 16 mai 1877. Ensuite, il vote « Contre » les lois sur l'enseignement présentées par Jules Ferry, et les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion[2].
Sources
- « Frédéric Granier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]