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Foundation for Individual Rights in Education

La Foundation for Individual Rights in Education (FIRE) est un groupe non lucratif américain de défense des libertés civiles. Fondée en 1999, la FIRE soutient les droits à la liberté d'expression dans les campus universitaires aux États-Unis.

Foundation for Individual Rights in Education
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
(en) FIRE
Type
Forme juridique
Siège
Pays
Coordonnées
39° 56′ 53″ N, 75° 09′ 05″ O
Organisation
Fondateur
Alan Charles Kors (en)
Chiffre d'affaires
10 899 264 dollars américains (), 12 605 246 dollars américains (), 10 939 868 dollars américains (), 13 740 060 dollars américains ()
Site web
Identifiants
IRS
Carte

Histoire

La FIRE est cofondée par Alan Charles Kors (en) et Harvey Silverglate (en), qui ont codirigé le groupe jusqu'en 2004. L'association est explicitement non partisane et ne sert aucune idéologie particulière][1]. Kors exerce la fonction de président de FIRE ; le premier directeur exécutif, qui devient plus tard le président directeur général, est Thor Halvorssen[2].

FIRE se compose de professeurs, d'experts en règlements et d'intellectuels de toutes obédiences politiques[3]. Dans son conseil d'administration sont présents des conservateurs, des progressistes et des libertariens[3]. FIRE a reçu des fonds de la part de Bradley Foundation (en), de Sarah Scaife Foundation (en) et de Charles Koch Institute (en), organismes de tendance conservatrice[4] - [5].

Champ d'activités

Codes d'expression orale

FIRE s'oppose aux codes d'expression orale (en) en vigueur à l'université[6]. En avril 2007, Jon B. Gould, écrivain et enseignant à la George Mason University, critique les barèmes de notation de FIRE, estimant que l'organisation exagère lourdement la prévalence de la censure qui enfreint la Constitution des États-Unis[7].

Dans son ouvrage Speech Out of Doors: Preserving First Amendment Liberties in Public Places Cambridge University Press, 2008), Timothy Zick, professeur de droit, estime que « en grande partie sous l'effet des procès intentés par FIRE et d'autres mouvements de plaidoyer, les politiques de limitation en matière d'expression à l'université se sont allégées, ont été retouchées et dans certains cas abrogées »[8].

Frais de service de sécurité

Certains campus facturent des frais de services de sécurité aux organismes qui accueillent des orateurs controversés ou impopulaires ; FIRE s'oppose à ces frais, qui servent à rémunérer des services de sécurité supplémentaires, que les établissements jugent nécessaires en raison du risque de manifestations et de débordements dans ces évènements[9].

Droit au procès équitable

FIRE intervient aussi dans des problèmes où les étudiants et les enseignants passent en jugement sans le procès équitable que leur garantit la Constitution ou le règlement de l'université[10].

Notes et références

  1. Michael Powell, « Once a Bastion of Free Speech, the A.C.L.U. Faces an Identity Crisis », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. John Strausbaugh, « A Maverick Mogul, Proudly Politically Incorrect », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  3. Tamar Lewin, « Suit Challenges a University's Speech Code », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  4. Cecilia Capuzzi Simon, « Fighting for Free Speech on America's Campuses », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
    « FIRE receives funding from groups like the Lynde and Harry Bradley Foundation, the Sarah Scaife Foundation and the Charles Koch Institute. »
  5. (en-US) Jim Sleeper, « The Conservatives Behind the Campus ‘Free Speech’ Crusade », The American Prospect,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. John Leo, « Free Inquiry? Not on Campus », City Journal (New York) (en), Manhattan Institute for Policy Research,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  7. Jon B. Gould, « Returning Fire », The Chronicle of Higher Education (en),‎ (lire en ligne [archive du ] Inscription nécessaire, consulté le )
  8. Timothy Zick, Speech Out of Doors: Preserving First Amendment Liberties in Public Places, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 9780521517300), p. 278
  9. Bob Egelko, « Campus security bills for speakers challenged », San Francisco Chronicle,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  10. John Miller, « Pariahs, Martyrs — and Fighters Back », National Review,‎

Liens externes

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